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Prisons : un nouveau rapport demande de desserrer « l‘étau de la surpopulation » carcérale pour limiter les récidives

Un rapport du contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) dénonce une surpopulation carcérale menant à des conditions d’incarcération difficiles.

Image d'illustration

« Quel retour à la vie normale peut-on attendre de personnes qui ont été entassées à trois dans 4,40 m2 d’espace vital ? » Et ce, durant « des mois, et souvent 22 heures sur 24, au milieu de rats, cafards et punaises de lit ». C’est ce que se demande Dominique Simonnot, contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL), rapporte Le Point. Cette CGLPL est en charge de la défense des droits fondamentaux des personnes incarcérées en prisons, dans les centres de rétention administrative, les centres éducatifs fermés, placées en garde à vue, ou admises en hôpital psychiatrique. Ce jeudi 2 juin, elle a sorti un rapport annuel où elle réclame une solution pour régler le problème de la surpopulation carcérale. Le rapport appelle ainsi à desserrer « l’étau de la surpopulation » en prison. Le but : que les prisons arrêtent de « fabriquer de la récidive », dit-elle, comme le relate Le Point. En France, les prisons sont en effet occupées à 117 %, voire 138,9 % dans les établissements pénitentiaires où les individus attendent leur jugement.

Des conditions de vie dégradées

En raison du trop grand nombre de prisonniers, le niveau de vie serait largement impacté : 1 850 seraient forcés de dormir sur des matelas au sol. Les détenus passeraient, selon l’auteur du rapport, 22 heures sur 24 dans leur cellule lorsqu’ils peuvent bénéficier d’une promenade quotidienne. Le rapport écrit en clair, comme le rapporte Le Point : « La surpopulation vicie absolument tout : les relations entre détenus, celles entre surveillants et détenus. L’accès aux soins, au travail, à la formation et même aux douches ou aux promenades est empêché. Faute de temps, faute de médecins, de surveillants, de professeurs. » En 2020, la population carcérale était repassée sous la barre des 100 %, en lien avec la crise sanitaire. Avant que le niveau n’augmente à nouveau…

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