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Pornographie : ce que l'on sait de la mise en examen du patron de « Jacquie et Michel »

Michel Piron, le propriétaire et gérant du site pornographique amateur "Jacquie et Michel" est mis en examen pour "complicité de viol et traite d’être humain en bande organisée" aux côtés de trois autres individus. Voici ce que l'on sait des derniers rebondissements de l'affaire.

Image d'illustration

La justice enquête dans le monde du porno amateur français. Michel Piron a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire ce vendredi 17 juin 2022 après son audition devant le tribunal.

Plusieurs mises en examen

Dans le cadre de ses fonctions, il est accusé de "viol et traite d’être humain en bande organisée." Trois autres hommes sont également placés en examen pour "viols, complicité de viol, proxénétisme en bande organisée et traite d’être humain en bande organisée", rapporte l'AFP citée par plusieurs médias.

Il s'agit là de deux anciens réalisateurs et un ex-acteur du site. Un de ces individus a été placé en détention provisoire. Il est poursuivi pour "complicité de viol avec acte de torture et de barbarie."

Une enquête en 2020

L'épouse du patron de "Jacquie et Michel" est ressortie libre et a été placée sous le statut de "témoin assisté." Selon un communiqué de M. Piron, l'avocat du groupe Arès, détenteur du site porno amateur, Michel Piron, le propriétaire est accusé de faits "contestés" concernant "une seule plaignante, en 2013."

"Le groupe Jacquie et Michel acquiert et diffuse des milliers de vidéos par an réalisées par des producteurs indépendants et regrette profondément que 7 scènes litigieuses aient pu être tournées parmi celles-ci, sur les 20 dernières années", défend l'avocat du groupe dans un communiqué cité par l'AFP.

Une "industrie criminelle" pour Osez le féminisme

Pour rappel, l'enquête est ouverte en juillet 2020 par la police judiciaire parisienne après un signalement déposé par plusieurs associations féministes. (Osez le féminisme, les Effronté-es, mouvement du Nid). Plusieurs actrices témoignaient de pratiques sexuelles "hors normes et douloureuses", sans consentement, pendant des tournages.

Dans un communiqué publié mardi 14 juin, l'association Osez le féminisme s'était "réjouie" de la garde à vue de plusieurs individus du site pornographique. Et de rappeler les faits présumés dénoncés : "des pénétrations sexuelles obtenues sous contrainte", des "violences sexuelles", des "actes de torture", des "manipulations commises contre des femmes rabattues et piégées", ou encore "les diffusions incontrôlées des vidéos." L'association parle d'une "industrie criminelle." Des faits présumés contestés par l'avocat du site.


(SOURCE) : midilibre.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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