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Meurtre d’Alban Gervaise : pas d’hommage national

Le médecin militaire égorgé par un islamiste sera inhumé mardi dans l’intimité. Pourquoi la bulle de silence qui entoure ce crime n’éclate pas.

Image d'illustration

Le médecin en chef Alban Gervaise, qui avait été fait chevalier de l’ordre national du Mérite le 22 avril, décoré de la médaille d’honneur du Service de Santé des armées, était un homme courageux. Pas seulement dans l’exercice de ses fonctions, comme radiologue praticien professeur agrégé depuis 2020, et comme belle figure d’officier au service de la France pendant vingt-deux ans. Mais aussi lorsqu’il a été égorgé de dix coups de couteaux par Mohammed L., le 10 mai, alors qu’il venait chercher ses deux enfants de 7 et 3 ans à la sortie de l’école et qu’il a voulu les préserver. Alban Gervaise est mort le 27 mai après avoir reçu un protocole de soins extrêmement rare ; un dispositif de thérapies maximalistes, dont l’objectif est de sous-traiter et externaliser tous les organes et qui est habituellement réservé aux grands blessés de guerre. À Marseille, comme dans le reste de la France, la communauté des médecins militaires a été bouleversée par l’annonce de son décès.

« On a l’impression qu’une bulle de silence s’est abattue sur ce fait divers dramatique », décrypte un officier. Un silence qui a été expressément demandé par l’épouse d’Alban Gervaise pour protéger ses enfants. Mais un silence coupable au plus haut niveau de l’État. Un silence « écrasant », pour le député LR des Bouches-du-Rhône, Guy Teissier, et « surprenant de la part des médias si prompts à s’enflammer dans certains cas… mais pas celui là ». « Un silence qui a transformé ce crime sordide, odieux, barbare perpétré devant son enfant en un simple fait divers », ajoute le député Éric Ciotti. « Tout a été fait pour que la médiasphère ne s’empare pas d’un sujet qui serait au crédit de l’extrême droite », ajoute un militaire pour qui « le gouvernement ne veut plus entendre parler de terrorisme et encore moins dans une ville devenue le porte étendard de l’islamisme en France ».

« La dissimulation de ce drame »

L’agresseur, Mohammed T., présenté dans les médias comme un déséquilibré, n’était pas connu des services de renseignement mais il l’était des services de police. Ce musulman s’en est pris à un père de famille devant une école catholique. Il aurait commis ce crime au nom d’Allah. « Je suis choqué par la dissimulation de ce drame, on a l’impression que tout est fait pour occulter la gravité de ce meurtre, pour en dissimuler les causes, celle de l’islamisme », poursuit Éric Ciotti. Une dissimulation qui s’est illustrée jeudi 2 juin, alors qu’Emmanuel Macron visitait une école publique justement à Marseille avec son ministre de l’Éducation Pap Ndiaye. Le chef de l’État n’a eu ni un geste ni un mot sur ce drame. « Ce geste aurait été bienvenu ; il ne s’est pas produit. Cela participe à cette banalisation qui est déjà une forme de soumission et de renoncement », tempête Éric Ciotti. Et de lâcheté.

Victime de guerriers islamistes, Alban Gervaise ne peut pas être mort dans l’indifférence. Samedi 3 juin, un communiqué du ministère des Armées indiquait qu’un hommage serait rendu à Alban Gervaise mardi 7 juin à l’hôpital militaire Laveran où il exerçait, sans présence d’élus « du fait d’une période de réserve liée aux élections ». La cérémonie religieuse se déroulera le même jour à 11 heures en l’église Saint-Jérôme, suivie de l’inhumation dans la plus stricte intimité, “sans fleur ni couronne”. Et sans hommage de la nation.

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