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Législatives : LFI critiquée pour son manque de diversité chez les candidats de Seine-Saint-Denis

Parmi les douze candidats investis par la Nupes en Seine-Saint-Denis pour les élections législatives, très peu sont originaires de ce département, ou issus d’une minorité. Un manque de représentativité qui dérange des militants et sympathisants de gauche.

Image d'illustration

« Le compte n’y est pas. » Beaucoup sont gênés par les douze candidats investis par la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), en Seine-Saint-Denis, aux élections législatives. Ce ne sont pas leurs idées politiques qui posent question, mais ce qu’ils représentent. Des militants et des élus et sympathisants de gauche déplorent en effet le manque de diversité parmi les candidats, rapporte Le Parisien, ce lundi 6 juin. De plus, la majorité d’entre eux ne seraient pas originaire de Seine-Saint-Denis et n’y vivraient même pas. De quoi agacer notamment Mariam Cissé, élue sans étiquette qui a fait campagne pour Nupes à Clichy-sous-Bois, pour qui « le compte n’y est pas ». Pour Mariam Cissé, la photo des 12 candidats Nupes de Seine-Saint-Denis serait même « du foutage de gueule ». Et de pointer : « On parle du 93, d’un département aux 100 nationalités et les profils sont identiques. Des militants des quartiers populaires

« J’ai cru qu’on était dans les Vosges »

Mariam Cissé, également adjointe au maire LREM de Clichy-sous-Bois, a tenté de briguer la 12e circonscription de la commune, avant qu’elle ne soit finalement attribuée à Jérôme Legavre (Parti ouvrier indépendant). Elle s’est montrée particulièrement remontée auprès du Parisien : « Dès lors qu’il faut distribuer des tracts ou coller des affiches, c’est avec nous, mais les investitures, c’est sans nous. » L’élue a toutefois choisi de se présenter aux législatives. L’humoriste Yassine Belattar a dénoncé le même manque de diversité parmi les Insoumis : « Quand j’ai vu les têtes de liste de l’extrême gauche (sic) en Seine-Saint-Denis, j’ai cru qu’on était dans les Vosges », a-t-il lâché, devant une assemblée venue soutenir la candidature d’Azzédine Taïbi (PCF) dans la 4e circonscription.

Des candidats étrangers au département

Si la diversité est au cœur des critiques, le manque d’ancrage l’est aussi. D’après Aly Diouara, président du mouvement La Seine-Saint-Denis au cœur et candidat dans la 4e circonscription, « 85% » des candidats investis par Nupes ne sont « pas originaires de la Seine-Saint-Denis ». Aly Diouara a donné l’exemple de Raquel Garrido, élue LFI de Bagnolet (7e circonscription de Seine-Saint-Denis), mais candidate dans la 5e circonscription : « Raquel Garrido ne pourra pas voter pour elle car elle n’habite pas dans la circonscription dans laquelle elle est candidate. » Lors des élections législatives de 2017, seule Sabine Rubin avait vécu durant des années dans le département sur les cinq députés LFI élus en Seine-Saint-Denis.

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