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Taha Bouhafs accusé de violences sexuelles, La France insoumise ouvre une enquête interne

Au moins trois personnes auraient affirmé avoir subi du harcèlement sexuel et des violences sexuelles de la part du militant antiraciste.

Image d'illustration

La France insoumise (LFI) a lancé une enquête interne visant Taha Bouhafs, militant antiraciste et journaliste, révèle BFMTV et Mediapart. C'est le comité contre les violences sexistes et sexuelles du parti qui a été saisi, suite aux témoignages d'au moins trois personnes évoquant des faits de harcèlement sexuel et de violences sexuelles selon ces mêmes médias.

"Le comité de suivi contre les violences sexistes et sexuelles, mis en place au sein de la France insoumise, a bien été saisi le samedi 7 mai d’un témoignage relatant des faits supposés de violences sexuelles reprochées à Taha Bouhafs", affirme le parti dans un communiqué ce mercredi après-midi. "Sur cette base, vu l’urgence de la situation, une procédure a été enclenchée immédiatement au sein de la France insoumise. Dans ce cadre, Taha Bouhafs a été confronté aux accusations dont il faisait l’objet ce lundi 9 mai".

"Après cette confrontation et avant même la fin de notre procédure interne, Taha Bouhafs a fait le choix de renoncer de lui même à l’investiture pour les élections législatives", précise le communiqué. "Suite à ce retrait, le travail du comité de suivi se poursuit pour accompagner et orienter vers les structures adaptées les femmes qui ont parlé. Il se tient à disposition pour recevoir les éventuels témoignages d'autres femmes".

Il évoque «une tempête d’attaques sans précédent»

Taha Bouhafs a été investi candidat de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (NUPES) dans le Rhône, à Vénissieux, mais a annoncé son retrait dans la nuit de lundi à mardi, dans un communiqué. "Depuis plusieurs semaines, j’encaisse une tempête d’attaques sans précédent", a-t-il écrit. "Tous les jours, une nouvelle insulte, une nouvelle calomnie, une nouvelle menace, une nouvelle accusation. Je n’ai même pas eu l’autorisation de répondre, ne serait-ce que pour défendre ma dignité. Je crois bien avoir acquis la certitude qu’aux yeux de beaucoup, je n’ai pas le droit d’exister politiquement".

"J'étais déjà à bout, le signalement a été la dernière goutte qui m'a conduit à me retirer", déclare Taha Bouhafs à Mediapart ce mercredi. "Cela fait partie des calomnies évoquées dans mon communiqué".

Taha Bouhafs a été condamné en première instance en septembre 2021 à une amende de 1500 euros pour "injure publique à raison de l'origine", après avoir insulté d'"arabe de service", sur Twitter, la déléguée nationale du syndicat Unité SGP Police FO, Linda Kebbab, en juin 2020. Une décision de justice dont il a fait appel.


(SOURCE) : actu17.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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