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« SON TERRAIN DE CHASSE, C’ÉTAIT LE STANDARD ! » : À TANGER, LES LANGUES SE DÉLIENT CONTRE JACQUES BOUTHIER

Ghita, qui a travaillé entre 2012 et 2016 pour Assu 2000 à Tanger, au Maroc, raconte que plusieurs de ses collègues ont été victimes des agissements du PDG, Jacques Bouthier.

Image d'illustration

Les témoignages contre Jacques Bouthier se multiplient. Le désormais ex-patron du groupe de courtage en assurances Assu 2000 a été mis en examen pour “traite d'êtres humains” et “viols sur mineur”, et placé en détention provisoire. Depuis, de nombreux témoignages s'accumulent contre l'ancien PDG.

Ce dimanche sur BFMTV, un ancien manager d'Assu 2000 à Tanger a expliqué comment Jacques Bouthier, lors de ses visites au Maroc, choisissait ses cibles présumées et demandait à ses employés de le mettre en contact avec elles. Ce lundi, un nouveau témoignage vient conforter le profil de prédateur de l'ancien patron du groupe Assu 2000.

"Il avait un terrain de chasse", raconte Ghita, qui a travaillé dans le bureau de Tanger entre 2012 et 2016.

Selon nos informations, Jacques Bouthier se rendait parfois dans cette ville du Maroc, au centre d'appel du groupe. La plateforme emploie une centaine de personnes, majoritairement des femmes.

"Pour la plupart, elles n'avaient pas de bonne situation financière"

Lors de ces visites, il repérait ses futures proies, affirme Ghita au micro de BFMTV. Si elle n'a jamais été agressée, elle raconte avoir reçu des témoignages de plusieurs de ses collègues. "Ça allait de l'attouchement à du harcelement, ou les deux. Plusieurs filles me disaient qu'il leur avait touché les seins, ou qu'il leur avait mis la main aux fesses", explique-t-elle.

"Son terrain de chasse, c’était le standard, avec des filles entre 18 et 22 ou 24 ans. Pour la plupart, elles n'avaient pas de bonne situation financière", raconte Ghita, qui a très vite alerté ses supérieurs. Sans succès.

"Ils ont banalisé la situation, ils m'ont dit de dédramatiser, de ne pas en faire tout un plat", dénonce-t-elle. "Je pense qu'ils se protégeaient, parce que c'est le big boss", dit Ghita.

Depuis les révélations concernant son ancien patron, la jeune femme n'est pas étonnée de voir de plus en plus de victimes témoigner. Soulagée, elle espère désormais que les langues vont se délier dans cette affaire.


(SOURCE) : bfmtv.com SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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