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Mélenchon ou l’abandon du « petit Blanc » déclassé

Par calcul électoral, La France insoumise a délaissé les ouvriers ruraux défavorisés au profit des populations des banlieues. Et ça paye : 22 % des électeurs ont voté pour Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la dernière présidentielle. Suffisant pour briser le plafond de verre ?

Image d'illustration

Paris, dimanche 23 avril 2017. Il est 20 heures au QG de La France insoumise, le Belushi’s, un bar musical niché entre la gare du Nord et la gare de l’Est. Sur le grand écran installé à cet effet, les résultats de l’élection présidentielle viennent d’être dévoilés. Malgré un score historique de 19,58 %, Jean-Luc Mélenchon ne sera pas au second tour. Symbole de son amertume, il attendra les résultats officiels du ministère de l’Intérieur, à minuit, pour reconnaître publiquement sa défaite.

Pendant de longues semaines, le leader insoumis rumine son revers. Le trotskiste le sait : il a échoué à un cheveu du second tour. À 600 000 voix, soit “9 bulletins par bureau de vote”. Une misère. Toutes les solutions sont bonnes à prendre pour briser le plafond de verre. Dans un contexte de désertion des partis de gauche par les classes populaires, les voix manquantes sont à pêcher dans les milieux urbains. C’est du moins la ligne préconisée par Terra Nova, ce think tank qui a théorisé, en 2011, la fin de la coalition ouvrière au profit de la coalition des minorités, faite des musulmans, des femmes, des LGBT et des jeunes des quartiers populaires. […]    ▶ La suite est réservée aux abonnés.

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