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Libertés : Un rapport sénatorial préconise d’expérimenter la reconnaissance faciale

Les risques d’une société basée sur la surveillance et le contrôle numérique des individus deviennent... réalité : un groupe de travail de la commission des lois du Sénat a présenté, ce 11 mai, un rapport sur l’expérimentation de la reconnaissance faciale, assorti de trente propositions. Depuis l’instauration du passe sanitaire, puis du passe vaccinal, les tabous relatifs à l’atteinte aux libertés et à la vie privée via le contrôle numérique des individus semblent avoir sauté dans l’esprit du législateur.

Image d'illustration

Ainsi, ce n’est plus un problème de réfléchir aux conditions nécessaires à l'utilisation de la reconnaissance faciale, c’est-à-dire la surveillance des citoyens, pour instaurer ce qui se passe déjà en Chine, pionnière en matière de télésurveillance et de délation, avec ses 20 millions de caméras réparties sur tout le territoire.

Mais attention, les sénateurs français, eux, restent attachés au respect de la vie privée ! La main sur le cœur, ils ont déclaré, lors d'une conférence de presse, que ce système serait utilisé « au cas par cas, avec limitation géographique et dans le temps ». Anticipant probablement une levée de boucliers des associations de défense des droits de l’homme, nos sénateurs expliquent que « 80 % de notre rapport est consacré aux lignes rouges », explique Marc-Philippe Daubresse, l’un des trois rapporteurs du projet, tout en soulignant que ce projet a été adopté « à l’unanimité ».

Nous voilà rassurés. Si tout le monde est d’accord, alors tout va bien. « Des cas restreints, contrôlés et encadrés. » Cette rhétorique ne nous rappelle-t-elle pas une page de l’Histoire récente, celle du vote de la loi de bioéthique ? Marc-Philippe Daubresse l’affirme lui-même : des « lignes rouges ont été fixées au-delà desquelles aucun usage de la reconnaissance faciale ne pourrait être admis, à l’instar des lignes rouges fixées en matière bioéthique ».

Mais, justement, puisqu'on parle d'éthique, avant d’en arriver à la légalisation de l’expérimentation de chimères, il a fallu endormir l’opinion en lui présentant tous les progrès attendus de la législation en bioéthique. C’est ce que fait actuellement le Sénat sur la reconnaissance faciale…. en montrant que son projet vise bien évidemment à protéger les Français et certainement pas à surveiller, à entraver le droit à l’image et à la vie privée. Non !

Rappelons que la Chine utilise la reconnaissance faciale comme une arme politique et industrielle. Elle traque les fauteurs de trouble, les dissidents, les mauvais citoyens, les suspects… bref, tout individu qui pourrait éventuellement constituer une menace, non pour faire régner l’ordre public mais pour que perdure l’hégémonie heureuse du communisme.

On apprend simultanément qu’un rapport de la délégation sénatoriale à la « prospective », présenté ce jeudi 12 mai, préconise la mise en place d’une plate-forme numérique de données pour « prévenir de nouvelles épidémies » : parmi les arguments cités, « assumer des mesures plus intrusives » comme le partage de données personnelles pour adresser, par exemple, des « rappels à l’ordre par SMS », voire « des mesures plus fortes pour les cas extrêmes, avec la désactivation du titre de transport ou des comptes bancaires », expliquent les rapporteurs René-Paul Savary, Véronique Guillotin et Christine Lavarde.

L’ingérence sécuritaire de l’État dans la vie des citoyens semble promise à un bel avenir.


(SOURCE) : bvoltaire.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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