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Calvados (14) : une partie de la pointe du Hoc, haut lieu du Débarquement, s’est effondrée

L’éperon rocheux qui se dresse au bout de la pointe du Hoc s’est en partie effondré, jeudi 5 mai. Un symbole de l’érosion qui menace ce site emblématique du Débarquement du 6 juin 1944.

Image d'illustration

C’était attendu, et même inéluctable. Une partie de la pointe du Hoc, célèbre pour l’assaut des Rangers américains durant le Débarquement de Normandie, s’est effondrée jeudi 5 mai, rapporte France 3 Régions. Si les passionnés du site et de son histoire s’attendaient à cela, ils évoquent tout de même un pincement au cœur. L’éboulement rappelle en effet qu’à terme, l’érosion devrait avoir totalement raison de l’éperon rocheux.

Des vestiges « condamnés »

Située sur la commune de Cricqueville-en-Bessin (Calvados), la pointe du Hoc domine les plages d’Omaha et d’Utah, où les troupes américaines ont débarqué le 6 juin 1944. A l’époque, le rocher était encore rattaché à la falaise d’une trentaine de mètres de haut. Des pièces d’artillerie y avaient été installées, mais reculées quelques jours avant l’opération en raison des bombardements. Bien que ce retrait ait été soupçonné par les alliés, la zone reste stratégique.

Plus de 200 Rangers ont donc eu pour mission d’escalader la falaise. En raison des conditions météorologiques, l’opération prendra du retard et le commandement en déduit qu’elle a échoué. La seconde vague de 500 hommes est donc redirigée vers Omaha Beach. Malgré de lourdes pertes, les Rangers devront donc tenir le secteur pendant deux jours au lieu d’un seul. Ils en profiteront pour mettre hors d’usage plusieurs pièces d’artillerie.

Pour préserver ce lieu de mémoire, les autorités américaines ont engagé d’importants travaux de sécurisation en 2010. Néanmoins, cette bataille semble perdue d’avance. « Il faut bien se rendre à l’évidence, aujourd’hui, les vestiges de la bataille de Normandie sont condamnés », déplore Marc Laurenceau, historien spécialiste du Débarquement, interrogé par France 3 Régions. « Peut-être que l’éperon de la Pointe du Hoc ne résistera pas aux pluies de l’automne », explique-t-il.

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