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Burkini : une « provocation » et un acte « anti-universel » selon Blanquer

Le ministre de l'Education nationale, qui s'apprête à quitter ses fonctions, a fustigé les récentes déclarations d'Eric Piolle.

Image d'illustration

A quelques jours de son départ définitif du ministère de l’Education nationale, qu’il a occupé pendant cinq ans, Jean-Michel Blanquer reste sur le pont. Invité, vendredi 13 mai, au micro de BFMTV, il a jugé avec une grande sévérité les récentes déclarations d’Eric Piolle, maire EELV de Grenoble (Isère). Il y a quelques jours, ce dernier s’était fait fort d’autoriser le burkini dans les piscines municipales de la ville.

« Le maire de Grenoble fait de la provocation », a estimé Jean-Michel Blanquer, fustigeant une idéologie d’ « anti-universalité » – l’islamisme – et un « projet politique qui est la fragmentation de la société en groupes communautaristes. ». Plus encore, celui qui espère se faire élire député dans le Loiret, en juin prochain, a émis le souhait « que les citoyens grenoblois désavouent politiquement M. Piolle ».

« Ni godillots ni frondeurs »

Jean-Michel Blanquer, qui a par ailleurs assuré que l’Education nationale allait lui manquer, a également exprimé le fonds de sa pensée sur la future majorité présidentielle. Le futur ex-ministre appelle de ses vœux à une Assemblée nationale composée d’élus « cohérents avec le programme du président », mettant en avant des députés qui ne soient « ni godillots ni frondeurs ». Un pas de dance quelque peu compliqué à effectuer pour le ministre, qui devait également défendre la charte mise en place par Renaissance, et que les candidats désirant siéger dans les rangs de la majorité ont été obligés de signer.

Le document intime notamment aux futurs élus de « soutenir l’ensemble des engagements pris par Emmanuel Macron devant les Français ». « C’est une charte pour être cohérent avec le programme du président de la République (…) C’est la chance d’une majorité-cohésion, pour qu’on puisse faire les choses, pas pour qu’il y ait des jeux politiciens », a voulu expliquer Jean-Michel Blanquer sur BFMTV. Et pour éviter l’émergence d’une aile gauche ou droite au sein de la majorité, accessoirement.

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