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[VIDEO] A Tours, l’agresseur des quatre militants sexagénaires d’Éric Zemmour potentiellement identifié

Les quatre militants ont porté plainte lundi matin, alors que l'identité potentielle de l'agresseur circulait déjà largement sur les réseaux sociaux.

Image d'illustration

L’agression s’est déroulée dimanche 3 avril, vers 15h40, en pleine brocante dans le centre de ville de Tours. Trois militants de Reconquête ! distribuaient pacifiquement des tracts non loin du stand Saint Vincent de Paul, lorsqu’ils ont été violemment pris à partie par un homme et une femme, confient les trois victimes à Valeurs actuelles, plaintes à l’appui. Les trois militants, prénommés Mireille, Françoise et Jean-Yves, et âgés de 61 ans pour les deux premières, et de 68 ans pour le troisième, ne représentaient pourtant aucun danger. « Nous tendions les tracts très poliment, en souriant, même quand c’était un refus » explique Mireille, qui est allée porter plainte ce lundi matin, après 11h, au commissariat central de Tours, en compagnie des deux autres. Les militants avaient voulu porter plainte la veille, dimanche, mais les fonctionnaires de police les auraient congédiés poliment, faute d’effectifs suffisants.

Les deux agresseurs, un homme de haute taille coiffé d’une casquette, et une femme obèse aux cheveux teints, s’en sont d’abord pris à Mireille. L’homme lui a arraché ses tracts, en la traitant de « sale facho », puis lui a craché plusieurs fois au visage. Il a par ailleurs menacé de la frapper à répétition, en levant les poings. « Au point de faire tomber mes lunettes » confie-t-elle, encore choquée par la scène. Jean-Yves, ancien séguiniste, s’est alors interposé pour tenter de repousser le jeune homme, et l’éloigner des autres militants, dont deux militants de Génération Z, également présent, mais en retrait. L’inconnu s’en est alors pris à Jean-Yves de la même manière (arrachage des tracts, coups et perte de sa casquette, deux crachats au visage), comme le montre les séquences vidéo enregistrées par François, la troisième militante.



Un membre de l’association catholique Saint Vincent de Paul aurait refusé d’appeler la police

Ancienne élue locale, celle-ci a filmé une bonne partie de la scène jusqu’à ce que la complice de l’agresseur, la femme obèse avec les cheveux courts et teints, s’approche d’elle et lui arrache son téléphone. C’est finalement une passante qui parviendra à le récupérer, non sans que celui-ci ne chute au sol, provoquant la dégradation de l’écran. C’est aussi une passante qui s’est interposée pour repousser l’agresseur en criant, comme le montre les vidéos : « Vous n’avez pas le droit, nous sommes en démocratie ! »

« Leurs crachats sont directement arrivés dans mes orifices puisque je ne portais pas de masque »

Si elle a cru pouvoir rapidement surmonter l’incident, Mireille concède avoir eu beaucoup de mal à trouver le sommeil le soir-même. « Leurs crachats sont directement arrivés dans mes orifices puisque je ne portais pas de masque » déplore-t-elle avec, encore en mémoire, la haine dans le regard de son agresseur. Les militants déplore également la passivité des membres de l’association catholique Saint-Vincent de Paul, qui disposaient d’un stand à proximité, et dont l’un des membre, sollicité, aurait refusé d’appeler la police, arguant que la présence des militants de Reconquête les gênait.

Selon Jean-Yves, l’agresseur à la casquette aurait probablement été à l’origine d’un incident similaire dans une commune voisine. Il n’a pour l’heure pas été identifié par la police, mais une identité potentielle circule sur les réseaux sociaux. Il s’agirait de Simon B., militant d’extrême-gauche, proche d’un groupuscule antifa breton, et ancien étudiant à Rennes. Plusieurs comptes, Facebook et Instagram, ont été identifiés comme lui appartenant, notamment sur la base de la ressemblance physique entre la vidéo prise par Françoise et les photos postées sur les réseaux sociaux. Ces éléments ont été transmis à la police lors du dépôt de plainte au commissariat.

Dans la foulée de cette identification, son profil Instagram a été supprimé, et le pseudonyme du compte Facebook modifié. Un article de Libération évoque par ailleurs ce jeune homme dans un article daté de mars 2016, en le présentant comme membre d’un syndicat de gauche. Sur les réseaux sociaux, de nombreux comptes d’extrême-gauche ont salué cette agression, faisant de cet agresseur un héros, tout en déplorant son identification.

Les trois militants de Reconquête ! pourraient être défendus par le médiatique avocat Gilles-William Goldnadel, proche des milieux de droite, qui leur a proposé ses services via Twitter. Au téléphone, l’une des victimes indique avoir été touchée par cette offre, qui devrait être acceptée prochainement. Le Youtubeur Papacito a pour sa part posté une vidéo proposant à l’agresseur un « combat de boxe à la loyale ».



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