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Une élue qui avait dénoncé des prêches radicaux d’un imam menacée et attaquée en diffamation

Une conseillère municipale de Saint-Chamond (Loire) doit être interrogée par le juge d’instruction le 15 avril, après une plainte du Conseil départemental du culte musulman.

Image d'illustration

« Je ne comprends pas cet acharnement », affirme, dans un entretien au Figaro publié vendredi 8 avril, Isabelle Surply, conseillère municipale (ex-RN) à Saint-Chamond (Loire). Plus d’un mois après avoir dénoncé des prêches radicaux d’un imam dans une mosquée de la ville, elle reste l’objet d’une plainte en diffamation du Conseil départemental du culte musulman, mais aussi la cible de menaces. A la suite de cette plainte, elle avait été convoquée le 4 mars à une audition libre. « Il m’avait semblé clair que le dossier était vide et qu’à l’issue de cet entretien, il y avait une possibilité d’ordonnance de non-lieu », explique-t-elle. Cette dernière est néanmoins convoquée devant le juge d’instruction qui « envisage » sa mise en examen.

L’imam a repris ses prêches

« J’ai simplement dénoncé des propos dangereux, qualifiés d’intolérables par le ministre de l’Intérieur lui-même ! », s’indigne-t-elle auprès du Figaro. Dans ses prêches, l’imam Mmadi Ahamada avait notamment déclaré : « Vous, femmes musulmanes, tâchez d’obéir au doigt de vos maris, restez dans vos foyers et ne vous exhibez pas à la manière des femmes avant l’islam ». Il avait été suspendu. De nationalité comorienne et bénéficiant d’une carte de séjour de « visiteur », il avait fait l’objet d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF). Mais cette décision a été annulée par le tribunal administratif, lequel avait jugé infondé le motif de « menace à l’ordre public ». Il a également pu reprendre ses prêches.

De son côté, Isabelle Surply affirme avoir reçu « des centaines de messages de menaces de mort, de viol, de décapitation ». Elle a déposé plusieurs plaintes, mais ces démarches se sont révélées « infructueuses ». La police lui a en revanche fourni, vendredi 8 avril, un numéro de « contact direct » pour alerter d’une menace immédiate. Elle devra être interrogée par le juge le 15 avril prochain dans le cadre de la plainte en diffamation.

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