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Côtes-d’Armor (22) : Son fils tabassé sur un terrain de football amateur, elle raconte

Le football amateur fait face à une hausse de la violence. Un jeune homme de 18 ans, joueur du RC Ploumagoar, a été roué de coups par l’un de ses adversaires, début avril, lors d’une rencontre de D3 dans les Côtes-d’Armor. Sa mère présente sur les lieux le jour du match témoigne.

Image d'illustration

Quelques jours après l’agression de son fils, en plein match de football de District 3 à Tréméloir, le 3 avril, la mère du jeune joueur (18 ans) de Ploumagoar est toujours sous le choc. Elle n’arrive pas à chasser de son esprit cette vision d’effroi, spectatrice malgré elle d’un déchaînement de violence. De coups de poing, de pieds, dont a souffert son fils, qui ont nécessité son hospitalisation et lui ont valu une incapacité totale temporaire (ITT) de 21 jours.

Les images lui reviennent en boucle, elle qui se faisait une joie, comme souvent, de venir l’encourager au match. « J’ai craint le pire lorsque j’ai vu la tête de mon fils partir dans tous les sens sous les coups de pied son agresseur. » Il a fallu l’intervention de plusieurs joueurs, ainsi que celle de son mari, présent lui aussi derrière la main courante, pour écarter l’individu.

Depuis, le jeune joueur est sorti de l’hôpital et tente de se remettre. « Nous ne voulons pas qu’il soit dérangé, nous cherchons à le protéger le plus possible », insiste sa mère, pas encore totalement rassurée sur son état de santé. « Il a subi un traumatisme crânien. Il a perdu connaissance. Il faudra de longues semaines, peut-être quelques mois, pour s’assurer qu’il n’a pas de séquelles. » En attendant il se repose : « Il dort toute la journée ».

Six mois de prison ferme

L’étudiant en menuiserie n’a évidemment pas pu suivre ses cours la semaine qui a suivi l’agression et a manqué ses partiels. Son école, située à Brest, lui a programmé une session de rattrapage, quand il le pourra.

Une marque de sollicitude, presque naturelle, que la famille aurait souhaitée, aussi, de la part du District des Côtes-d’Armor. « Nous n’avons pas eu la moindre nouvelle des instances du football. En revanche, on a vu que l’équipe de Tréméloir était autorisée à jouer ce week-end, comme si rien ne s’était passé. » La rencontre entre Tréméloir et Bringolo a en réalité été reportée après un arrêté pris conjointement par les deux mairies.

A sa colère s’ajoute donc de l’incompréhension : « La plupart des autres clubs de la poule ne veulent plus aller jouer là-bas. » Les arbitres, non plus apparemment. Faut-il y voir un lien : celui qui officiait lors du match Lantic-Tréméloir, le 30 janvier, avait jeté l’éponge en cours de partie, victime d’injures et de manœuvres d’intimidation.

Le 3 avril, c’était donc sans officiel et avec un arbitre supplétif, le président de Tréméloir, que s’est disputée cette rencontre qui n’avait rien de sportive. Depuis, la Justice a tranché et condamné l’agresseur à six mois de prison ferme et un an d’interdiction de stade.

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