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Présidentielle 2022 : Macron dénonce la « banalisation » d’un tandem d’extrême droite” regroupant Éric Zemmour et Marine Le Pen

En déplacement en Charente-Maritime, le président-candidat a dénoncé “la banalisation” de l’extrême droite à 10 jours de l’élection présidentielle.

Image d'illustration

Après un déplacement à Dijon lundi, le président de la République Emmanuel Macron était aujourd’hui à Fouras (Charente-Maritime) pour s’exprimer sur le thème de l’écologie. Le candidat à la présidentielle a dénoncé à cette occasion la « banalisation » de l’extrême droite, rapporte BFM TV. Interrogé par la presse lors d’un bain de foule, le président-candidat a commenté la montée de Marine Le Pen dans les sondages. « Collectivement j’ai moins entendu dire qu’elle est d’extrême droite. Il y a vingt ans, les médias que vous étiez disaient « c’est terrible, front républicain » ». Les forces politiques républicaines disaient « jamais » ». Il n’y a plus cette réaction-là », a-t-il lancé devant les journalistes présents sur place. Et de continuer : « Les gens l’ont banalisée, ont détourné le regard, on dit : c’est plus sympathique… alors il ne faut pas s’étonner », à propos de la candidate du Rassemblement National qui talonne Emmanuel Macron dans les sondages.

Pas de « politique-fiction »

Le Président s’est même exprimé en appelant « Front National », le parti de Marine Le Pen devenu Rassemblement National en 2018 : « Si on dit que c’est un programme gentil, comme les autres, que ce n’est pas d’extrême droite, tout va bien », a-t-il grincé. A 10 jours de la présidentielle, le président-candidat récolte 52,5% d’intentions de vote au second tour face à Marine Le Pen, donnée à 47,5% dans un sondage Elabe réalisé pour BFM TV. Jamais l’écart n’avait été aussi faible au second tour entre les deux prétendants à l’Elysée. Interrogé sur l’issue de ce duel annoncé comme serré, Emmanuel Macron a refusé de commenter « quelque chose qui n’existe pas » et de s’adonner à la « politique fiction ». « Je vais me battre pour convaincre plus de Français qu’il y a cinq ans au premier tour et encore davantage au second tour », a-t-il balayé.« Il faut continuer à dire quelle est la vérité des projets, les solutions qu’ils proposent, je les combats avec force », a-t-il conclu, indiquant respecter les électeurs du RN, évoquant de « de la douleur » et « de la peur ». Plus allusif, le président de la République a critiqué le « tandem, porté par un clan et un nouveau venu », évoquant au passage Éric Zemmour, sans le nommer.

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