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Présidentielle 2022 : le patron de l’Office français de l’immigration refuserait de travailler avec Marine Le Pen

En cas de victoire de Marine Le Pen dimanche prochain, Didier Leschi ne poursuivrait pas les fonctions qu'il exerce depuis 2015.

Image d'illustration

La perspective d’une victoire de Marine Le Pen lors du second tour de l’élection présidentielle pose de nombreuses questions. Parmi elles : quel comportement adopterait la haute administration française ? Didier Leschi, président de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii), en a donné un aperçu en s’exprimant sur RMC, mardi 19 avril : « Je ne collaborerai pas » avec Marine Le Pen, assume le haut-fonctionnaire.

« Je ne pourrai pas collaborer avec une autorité politique dont j’aurai la conviction profonde qu’elle est en rupture avec nos traditions républicaines », explique l’ancien préfet délégué à l’égalité des chances en Seine-Saint-Denis. Tout récemment reconfirmé dans ses fonctions, le haut-fonctionnaire estime que cette position s’applique d’autant plus « quand on mène une politique publique qui prend en charge d’abord des situations humaines. »

Position personnelle

Pour autant, reconnaît Didier Leschi, le devoir d’un haut-fonctionnaire est « de servir même si l’administration n’émane pas de son choix civique, qui est protégé par le secret de l’isoloir ». Le choix qu’il a exprimé mardi est donc exclusivement personnel, et du reste assez rare dans le milieu de la haute fonction publique. En revanche, d’autres acteurs des enjeux migratoires ont déjà pris la parole contre Marine Le Pen. « Jamais le débat public n’a fait autant de place à ses idées et ses programmes qui mettent en cause nos valeurs républicaines, de défense de la démocratie, de liberté, d’égalité et de fraternité », a ainsi écrit l’association France terre d’asile, qui opère aux côtés de l’Etat, mais qui a fréquemment critiqué la politique d’Emmanuel Macron et de son gouvernement, comme lors de l’évacuation de la place de la République en novembre 2020, rappelle L’Union.

Pour autant, précise l’association, cette opposition à Marine Le Pen n’empêchera pas France terre d’asile « de porter [ses] revendications dans le débat public et de continuer à [se] battre pour défendre des politiques d’asile et d’immigration ouvertes, généreuses, fidèles à [ses] convictions ».

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