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Lyon : L'immeuble s'effondre, les logements restés intacts ont été pillés et squattés « C’est un cauchemar, on n’a aucun soutien ! »

Le mardi 22 février, leur immeuble s'est effondré à Lyon. Une riveraine victime, relogée, témoigne : "on a tout perdu. On a subi des pillages et des squats" dans les décombres.

Image d'illustration

Le mardi 22 février 2022, vers 15h30, les sapeurs-pompiers de Lyon sont intervenus après l’effondrement d’un immeuble d’habitation de deux étages route de Genas, dans le 3e arrondissement de Lyon.

Léa*, qui vivait seule dans un appartement qu’elle loue dans cet immeuble depuis bientôt deux ans, est, depuis le 22 février, relogée chez des amis. En plus d’avoir été forcée de quitter cet immeuble à moitié effondré, elle déplore avoir subi des pillages et des squats.

« On a tout perdu. On a été dépouillés »

Un arrêté de péril imminent a été déposé sur cet immeuble, dont un pan s’est effondré. Concrètement, même si certains appartements comme celui de Léa n’ont pas été touchés, les risques de nouveaux effondrements ne sont pas écartés. Il est donc interdit de venir récupérer ses affaires.

« On n’a pas le droit de rentrer », déplore Léa. « Ils vont mettre des portes anti-intrusion, mais maintenant, c’est trop tard. Il fallait faire ça avant ! C’est triste. On a tout perdu. Nous, on respecte les règles et au final, on vient nous dépouiller. »

Car si l’immeuble a été surveillé pendant quelques semaines après l’effondrement par des gardiens, cette mesure pour empêcher les pillages n’a pas duré. Léa explique : « on a eu un premier cambriolage le mardi 5 avril. Après, entre le 6 et le 10 avril, il y a eu de nouvelles intrusions et cambriolages » dans les décombres et dans son appartement.

En plus des pillages, des squats

La porte de l’appartement de Léa a été forcée, son lit et ses toilettes semblent avoir été utilisés, des boissons dans son frigo ont été bues.

« J'ai peur que ça retourne contre nous alors qu'on est victime : si ça s'écroule sur les pilleurs ou les squatteurs, ce sont les propriétaires qui sont responsables. Ce n'est pas normal, c'est à la Métropole et à la Ville de Lyon de sécuriser l'immeuble. C'est le monde à l'envers. »

Léa

Victime de l'effondrement de l'immeuble route de Genas, à Lyon

Cinq logements ont été cambriolés de la même manière. « Ils ont touché le jackpot, ils se sont bien servis. C’est un truc de dingue. On est suivis par des psychologues, on n’arrive plus à dormir, on fait des cauchemars. J’ai honte de la France ».

Un des voisins de Léa est parvenu à rattraper un des pilleurs. « Il a pu récupérer mon sac Louis Vuitton et d’autres de mes affaires aux voleurs. Mais ils ont pris mes bijoux, mes papiers d’identité… »

« On n’a aucun soutien »

Selon Léa, « la mairie et la métropole ne nous appellent pas, on n’a aucun soutien. Ils proposent des relogements provisoires, mais je n’y suis pas : ils m’avaient trouvé un hôtel résidence, mais avec mon travail, ce n’est pas possible, c’est trop loin. »

Après l’effondrement de leur immeuble et la perte de leurs affaires en raison de l’arrêté de péril, « c’était déjà dur. Je suis en état de choc. Puis avec les cambriolages, ça nous a tué ».

Une cagnotte avait été lancée « en soutien aux victimes de la route de Genas ». Mais Léa déplore : « on n’a jamais vu la couleur de la cagnotte. Depuis le 30 mars elle s’est arrêtée, on est le 14 avril… On ne nous a pas donné l’argent et on n’a aucune nouvelle. » […] L'ARTICLE COMPLET ICI


(SOURCE) : actu.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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