« Le pompier pyromane ! » : Edouard Philippe agace dans le camp Macron - 01Topinfo

Autrefois allié de taille, Edouard Philippe est désormais "un cas complexe" pour les proches d'Emmanuel Macron. Dans ses colonnes, ce mardi 26 avril, Le Figaro rapport les ouï-dire des couloirs de l'Élysée : "C’est le pompier pyromane sans la puissance du port du Havre", dénonce l'un d'entre eux...

*Image d'illustration : Édouard Philippe septembre 2021 . © FRANCK CASTEL / MAXPPP*

Par : Victoria Trébeau

Le plus dur commence pour Emmanuel Macron. Réélu à 58% par les Français, l'époux de Brigitte Macron prépare son second mandat. En plein remaniement, le chef de l'État veut donner corps à la nouvelle ère de son second quinquennat. En commençant par gérer quelques "cas complexes", à l'instar d'Édouard Philippe rapporte Le Figaro, ce mardi 26 avril, dans ses colonnes : "d’autant plus qu’il n’a pas été jugé très performant durant la campagne". Discret, parfois même fuyant, le maire du Havre était en retrait, particulièrement lorsque le président s'est rendu dans son fief : "C’est le pompier pyromane sans la puissance du port du Havre", l'étrille un proche d'LREM agacé, dans les couloirs de l'Élysée.

Aile de droite fidèle, Édouard Philippe est finalement devenu "un aileron", tacle un autre soutien du camp d'Emmanuel Macron. À quelques mois des élections législatives, leurs relations se "tendent". En effet, "il ne pense qu’au nombre de circonscriptions qu’il obtiendra pour Horizons. Si ça continue, tout ça va se terminer sur le croc de boucher de Villepin", se plaint un autre "Mormon". Des difficultés qui viennent ainsi, alourdir les plans du président.

ICI ► Inscrivez-vous et recevez gratuitement la newsletter matinale

Emmanuel Macron a prononcé "son discours de victoire dix minutes trop tard"

En cas de réélection, le président de la République avait préparé sa célébration jusque dans les moindres détails, dimanche 24 avril. Tour Eiffel scintillante, Champ-de-Mars en folie et discours à 21 h 30 tapantes, pourtant rien ne s'est passé comme prévu, rapporte Le Figaro : "L’équipe du président sortant a demandé une dérogation pour faire scintiller la tour Eiffel à 21 h 30, pendant le discours qu’Emmanuel Macron doit prononcer sur le Champ-de-Mars. Ça ne va pas être possible. Ni à 21 heures d’ailleurs", lit-on.

Selon les équipes d'Anne Hidalgo à la Mairie de Paris, il faisait "étonnamment jour" ce soir-là : "Exceptionnellement, il se peut qu’on attende 22 heures pour l’illuminer". Dans une colère froide, Emmanuel Macron a ensuite été retenu par un appel d'Olaf Scholz, le chancelier allemand. Alors, "il prononce son discours de victoire dix minutes trop tard. Un texte écrit de sa main, sans l’aide habituelle de ses conseillers. D’où le côté un peu décousu et sans trop de souffle".

(SOURCE) : gala.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET