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Eric Zemmour appelle à faire barrage à Emmanuel Macron au deuxième tour de l’élection présidentielle

C’est à 21 heures qu’Éric Zemmour a pris la parole. Après une défaite cuisante lors de ce premier tour de l’élection présidentielle, le candidat Reconquête ! a appelé ses électeurs à voter pour Marine Le Pen.

Image d'illustration

Dans une salle amorphe où le temps semble s’arrêter, Eric Zemmour arrive sur l’estrade. Les militants laissent retomber des semaines de tension. Les cris de joie, les « mercis » et les « on t’aime » fusent.

Vient alors le moment tant attendu de la consigne de vote du candidat pour le second tour. La glace est brisée : ce sera Marine Le Pen. « Parce que ma candidature était pour le bien de la France, j’appelle à voter Marine Le Pen » annonce le candidat. Après avoir rappelé qu’il avait des « désaccords avec Marine Le Pen », il maintient qu’il ne « ne [se] trompera pas d’adversaire, c’est la raison pour laquelle [il] appelle [ses] électeurs à voter pour Marine Le Pen ». La foule, soulagée, applaudit.

Comme pour expliquer son choix, Eric Zemmour précise que la France d’Emmanuel Macron est celle des « deux millions d’immigrés par an » et qu’un nouveau mandat d’Emmanuel Macron, qui n’a jamais parlé d’identité, de sécurité et de civilisation durant sa campagne, sera pire encore.

Une consigne de vote qui est loin de déplaire aux militants et à la garde rapprochée du candidat. « C’est naturel qu’il appelle à voter pour elle » nous dit une jeune femme les yeux rougis par les larmes. Damien Rieu, ex militant du Rassemblement National, affirme que « L’appel est logique par rapport à notre combat. Eric Zemmour ne pense pas à ses intérêts personnels mais à la France. » Peu optimiste sur la victoire de la candidate du Rassemblement national, Damien Rieu assure que les électeurs de Reconquête ! « feront tout pour qu’elle gagne ». Pas de vague d’optimisme pour autant ; il craint que la candidate fasse à peine mieux qu’en 2017. Même constat pour Samuel Lafont : « Il appelle à voter Le Pen car en tant que chef il doit choisir et choisir vite. Un vrai chef tranche. Ce choix est évidant car Emmanuel Macron n’a rien à faire de la France ».

Du côté des militants, l’appel au vote pour Marine Le Pen a été unanimement salué ; preuve en sont les nombreux applaudissements qui ont suivi l’annonce. Certains laissent échapper un souffle de soulagement. « On craignait qu’il ne le fasse pas, qu’il n’ose pas franchir le pas » murmure un militant.

Un discours grave acclamé par la foule

Au-delà de la consigne de vote, le discours d’Éric Zemmour voulait insuffler un vent d’espoir à ses électeurs. Le candidat, remerciant ses équipes et les Français qui lui ont fait confiance, les rassure : « Grâce à vous je peux faire une promesse, je continuerai de défendre la France et nos idées [ …] nous nous projetons déjà vers l’avenir ». Sur les grands-écrans, les visages très émus du candidat et de ses lieutenants ne laissent pas indifférents, en témoignent les échanges de regard entre militants, les nombreuses larmes essuyés et les accolades. « C’est un discours de chef d’Etat » nous glisse alors une cinquantenaire. Damien Rieu salue un « très beau discours chargé d’émotion » et surtout l’usage « de mots justes, Eric Zemmour est très sincère ». Malgré la défaite, il retient le plus important : que le candidat de Reconquête ! soit devant les LR. Même joie pour un cadre Reconquête anciennement sarkozyste.

A la fin du discours, alors que la salle se vide, quelques militants reviennent sur la recomposition de la droite qui aura lieu après le faible score de Valérie Pécresse et surtout sur les législatives à venir. Une réaction, sans doute, à la conclusion d’Eric Zemmour : « Je ne m’en tiendrai pas là car Reconquête ! n’abandonnera rien tant que la France ne sera pas reconquise. » En effet, l’ancien journaliste a expliqué lors de sa prise de parole qu’il détaillera dans quelques semaines la forme que prendrait son engagement. Une circonscription parisienne pour les élections de juin prochain ? Le doute plane encore mais les militants dans la salle espèrent réellement retrouver Eric Zemmour en chef de l’opposition.

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