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Affaire Tariq Ramadan : Les investigations sur les viols présumés sous emprise terminées

Cette notification ouvre la voie aux réquisitions du parquet de Paris et à un éventuel procès

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Ce n’est pas un épilogue. Tout au plus la fin du tome un. Lancées il y a quatre ans, pleines de rebondissements, les investigations autour de Tariq Ramadan, accusé de viol par cinq femmes, sont à présent terminées. Ce dossier, dans lequel l’islamologue suisse a été incarcéré dix mois en 2018, a fait l’objet d’une bataille procédurale épique entre avocats de Tariq Ramadan, qui ont changé à plusieurs reprises, et parties civiles, à coups de plaintes croisées, d’auditions et confrontations multiples mais aussi de nombreuses investigations.

Depuis l’ouverture de cette enquête en 2017 à Paris, deux versions s’opposent. D’un côté, le ministère public et les plaignantes défendent la thèse de séductions virtuelles qui ont débouché sur des rencontres dans des hôtels avec des relations sexuelles assorties de coups et de pénétrations non consenties. De son côté, Tariq Ramadan dénonce depuis la première plainte une « campagne de calomnies ». Niant dans un premier temps tout rapport sexuel, il évoque depuis des « relations de domination », rudes mais « consenties ». Il a accusé les magistrates instructrices d’être « sous emprise politique ».

La notion d'« emprise » au cœur de l’enquête

Un choix de mot bien pesé, tant cette notion d'« emprise » a été au cœur du dossier. Là où les enquêteurs ont parfois pointé des échanges « ambivalents » entre les plaignantes et l’islamologue, cet argument a été développé lors d’une première expertise, annulée pour raisons procédurales en juin. Une nouvelle expertise a été versée au dossier lundi, concernant quatre des femmes ayant accusé Tariq Ramadan de viol.

L'« emprise » est « un ensemble de mécanismes et de processus qui permettent à un psychisme d’exercer tout pouvoir sur un autre psychisme, à son seul bénéfice et sans tenir compte du désir propre de l’autre ». Concrètement, les trois psychiatres experts soulignent « l’hameçonnage par Tariq Ramadan d’une personne, se confiant à lui après des échanges anodins, le repérage de vulnérabilités, le fait qu’au moment de la rencontre il change radicalement d’attitude pour imposer une sexualité violente et brutale. »

Une expertise capitale pour décider d’ouvrir un procès ou non

L’expertise pourrait aider les juges à décider, avant d’ordonner un éventuel procès ou l’abandon des poursuites, si l’islamologue peut être ou non accusé d’avoir imposé des actes de pénétration sexuelle par une forme de « contrainte morale ». « Il suffit de brandir l’emprise à toutes les sauces pour créer un coupable (…). Clôturer ainsi le dossier sur des expertises grotesques revient à claquer la porte à toute défense, ce qui est de nature à remettre en cause la crédibilité de toute l’instruction », ont dénoncé mardi Me Philippe Ohayon et Nabila Asmane, deux de ses avocats. « Les experts persistent à donner des conclusions sans jamais avoir entendu Tariq Ramadan », ont-ils aussi critiqué.

L’avis de fin d’information « est une satisfaction, un soulagement. Le but de la défense était de repousser au plus tard l’échéance mais c’est enfin une étape importante », a salué Me Eric Morain, avocat de deux des plaignantes. Cet avis notifié mardi ouvre un délai permettant aux parties de formuler des demandes d’actes avant les réquisitions du parquet de Paris et la décision finale des juges d’instruction sur un éventuel procès, possiblement aux assises […] L'ARTICLE COMPLET ICI


(SOURCE) : 20minutes.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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