France

[France][bsummary]

Europe

[Europe][bsummary]

International

[International][bsummary]

SCI-TECH

[SCI-TECH][bigposts]

Faits divers

[Faits divers][twocolumns]
Suivez nous sur :

Le point sur la guerre en Ukraine : l'Otan s'attend à des « offensives supplémentaires » des Russes

Le président ukrainien a affirmé ne pas croire les promesses russes de réduction de son activité militaire, tandis qu'une trêve doit entrer en vigueur ce jeudi à Marioupol afin d'évacuer des civils.

Image d'illustration

Les forces russes "ne se retirent pas mais se repositionnent" en Ukraine et l'Otan s'attend à des "offensives supplémentaires" de la part de Moscou, a déclaré ce jeudi le secrétaire général de l'Alliance Jens Stoltenberg.

"Selon nos informations", la Russie "essaie de regrouper (ses forces) et de renforcer son offensive sur la région du Donbass et dans le même temps elle maintient la pression sur Kiev et d'autres villes", a estimé Jens Stoltenberg lors d'une conférence de presse. Moscou avait dit mardi réduire "radicalement" son activité en direction de Kiev et Tcherniguiv.

Une trêve prévue à Marioupol

Une nouvelle tentative d'évacuer les nombreux civils bloqués dans la ville ukrainienne assiégée de Marioupol est sur les rails ce jeudi, le Comité international de la Croix-Rouge se disant prêt à diriger cette opération "vitale", à condition que les garanties soient réunies.

Le CICR a déjà tenté à plusieurs reprises, mais en vain, d'organiser des évacuations depuis Marioupol, port stratégique du sud-est de l'Ukraine, sur la mer d'Azov, assiégé et pilonné sans relâche depuis la fin février par les forces russes.

"Il est vital que ces opérations puissent avoir lieu. Les vies de dizaines de milliers de personnes à Marioupol en dépendent", a insisté l'organisation depuis Genève, disant espérer un lancement dès vendredi.

Une rencontre possible des chefs de diplomatie russe et ukrainien

Les ministres des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, et ukrainien, Dmytro Kouleba, pourraient se rencontrer "d'ici une ou deux semaines", a assuré ce jeudi leur homologue turc Mevlüt Cavusoglu.

"Il pourrait y avoir une réunion à plus haut niveau, au moins entre les ministres d'ici une ou deux semaines", a déclaré Mevlüt Cavusoglu dans un entretien télévisé, ajoutant qu'il était "impossible d'avancer une date" mais que la Turquie souhaitait accueillir une telle rencontre "en tant que médiateur sincère". "Ce qui importe c'est que les deux parties se retrouvent et s'accordent sur un cessez-le-feu durable". "Il est impossible de négocier sous la pression des armes", a-t-il insisté.

"Nous ne croyons personne" affirme Zelensky

Le porte-parole du ministère ukrainien de la Défense, Oleksandre Motuzyanyk, avait souligné plus tôt avoir constaté le départ de certaines unités de Kiev et de Tcherniguiv, mais "pas de retrait massif de troupes russes de ces zones", contrairement à la promesse faite la veille par Moscou de "réduire radicalement" son activité militaire dans cette zone.

Sur ce sujet, "nous ne croyons personne, pas une seule belle phrase", a affirmé le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ajoutant que les forces russes se regroupaient pour attaquer la région du Donbass. "Nous ne céderons rien. Nous nous battrons pour chaque mètre de notre territoire", a-t-il déclaré.

Le début de retrait des forces russes à Tchernobyl

Les forces russes commencent à se retirer du site nucléaire de Tchernobyl, dont elles avaient pris le contrôle dès le premier jour de l'invasion de l'Ukraine le 24 février, a indiqué mercredi un haut responsable du Pentagone.

L'armée russe a commencé à se retirer de l'aéroport de Gostomel, au nord-ouest de Kiev, et "Tchernobyl est une autre zone où ils commencent à se repositionner, quittant Tchernobyl pour aller en Biélorussie", a déclaré à la presse ce haut responsable ayant requis l'anonymat.

Pour Washington, Poutine est mal informé et en froid avec son état-major

Le président russe est mal informé du déroulement de la guerre en Ukraine, et ses relations avec son propre état-major se sont dégradées, a assuré mercredi la Maison Blanche, sur la foi de renseignements américains déclassifiés.

[ ▶ NOTRE DOSSIER SUR LA GUERRE EN UKRAINE⚡️]

"Nous avons des informations selon lesquelles Vladimir Poutine estime que l'armée russe l'a induit en erreur, ce qui a causé une tension persistante entre lui et son état-major", a relaté mercredi la directrice de la communication de l'exécutif américain, Kate Bedingfield.

"L'un des talons d'Achille des autocraties est que dans ces systèmes, il n'y a plus personne qui dise la vérité au pouvoir en place, ou qui ait la possibilité de le faire. Et je pense que c'est un phénomène que nous voyons maintenant en Russie", a commenté pour sa part le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, en voyage en Algérie.


(SOURCE) : lexpress.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans les commentaires sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à 01topinfo.fr ®