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GUERRE : LE GOUVERNEMENT « ANTICIPE » JUSQU'À 100.000 RÉFUGIÉS D'UKRAINE VERS LA FRANCE

Le gouvernement français souhaite «anticiper» l'arrivée sur son sol, dans les prochaines semaines, de 50.000 à 100.000 personnes fuyant la guerre en Ukraine.

Image d'illustration

«Nous devons anticiper pour être prêts le cas échéant à accueillir 50.000, peut-être 100.000 réfugiés», a en effet déclaré, ce jeudi 10 mars, le préfet Joseph Zimet, qui pilote la cellule interministérielle de crise (CIC).

A ce jour, la France a reçu 7.000 personnes selon le ministère de l’Intérieur. Depuis le début de l’invasion russe, lancée le 24 février dernier, on estime à 2.1 millions le nombre de déplacés.

«Il faut se préparer, planifier, organiser, réguler le système et d'ores et déjà identifier les capacités d'hébergement» pour pouvoir accueillir, a expliqué, à l’issue de la première réunion du CICI, l'ancien conseiller en communication d'Emmanuel Macron à l’Élysée.

Après une «première vague» de personnes fuyant l'Ukraine qui «rejoignaient des gens en Europe» car ils y avaient des proches, «nous anticipons une deuxième et une troisième vagues de gens qui seront des réfugiés plus démunis» et qui pourront moins se reposer sur l'hébergement chez leurs proches, a souligné Joseph Zimet.

« IL N'Y A PAS DE PÉNURIE DE LOGEMENTS»

A ce stade, déclarait quelques heures plus tôt la ministre déléguée à la Citoyenneté Marlène Schiappa auprès de quelques journalistes, «on peut faire face, il n'y a pas de pénurie de logements».

«Dans la vague migratoire qui arrive vers nous, il faut arriver à distinguer les personnes qui ont vocation à rester et ceux qui ne font que passer, notamment pour rejoindre des communautés plus substantielles dans le sud de l'Europe», a précisé Joseph Zimet.

«Nous étions jusqu'à présent un pays de transit. Nous allons devenir plutôt un pays de fixation», a-t-il ajouté.

«Tout ça est déchiffré par le ministère des Affaires étrangères, a affirmé le préfet. La commande passée à la CIC est de produire des modèles pour la semaine prochaine» en vue de se préparer à l'accueil. Ces flux dépendront surtout de l'évolution du conflit.


(SOURCE) : cnews.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

1 commentaire:

Maurice CURIE a dit…

Cruel dilemme, cependant que l’on ne peut pas, individuellement, influencer le cours des choses :
Si l’on continue, à terme, de laisser entrer X ou Y alors que notre capacité d’hébergement sera superlativement saturée : au-delà de foutre notre pays dans la m*rde, le réfugié ne s’emploiera plus à faire des choses pour son pays – tel offrir de la résistance.
Si l’on refuse l’entrée à X ou Y et que, avec les risques qui vont croître d’une manière exponentielle, on se retrouve comptable de souffrances et de la mort qui s’en seront suivis, ce ne sera pas vraiment une source de fierté pour nous, cela n’est que trop évident.

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