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[ÉCONOMIE] Guerre en Ukraine : Le pétrole et l’or flambent, les Bourses asiatiques et l’euro dévissent

Les Etats-Unis et l’Union européenne discutent d’interdire les importations de pétrole russe. L’Allemagne est toutefois opposée à un tel embargo

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Avec l’aggravation de la guerre en Ukraine et l’arrêt quasi-total des exportations russes, les marchés financiers sont sous pression. En ce début de semaine, alors que viennent de s’ouvrir les places asiatiques, les indicateurs sont soit dans le rouge écarlate, soit dans le vert foncé. Le baril de pétrole Brent de la mer du Nord a ainsi frôlé lundi matin les 140 dollars, proche du record absolu de 147,5 atteint en 2008. Les cours de l’or noir sont ensuite redescendus, tout en continuant de progresser à un rythme échevelé : à 5h45 (heure de Paris) le Brent s’envolait de 10,17 % à 130,12 dollars.

Dans la foulée, les Bourses de Tokyo et de Hong Kong chutaient de plus de 3 % et 4 % respectivement lundi dans les premiers échanges. Sur le marché des devises, l’euro est aussi à la peine. La monnaie unique est tombée à 1,0879 dollar à 6 heures du matin contre 1,0928 dollar vendredi. Et l’or, traditionnelle valeur refuge en temps de crise, a dépassé les 2.000 dollars l’once.

L’Allemagne veut des sanctions qui tiennent

Les tensions sont donc extrêmes sur le marché du pétrole, les investisseurs craignant une pénurie. Et les dernières déclarations d’Antony Blinken ne sont pas là pour rassurer. Le chef de la diplomatie américaine a en effet annoncé dimanche que les Etats-Unis et l’Union européenne discutent « très activement » de la possibilité d’interdire les importations de pétrole russe.

Cependant, les Européens ne sont pas unis sur cette question. La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, s’est ainsi déclarée opposée à un embargo sur le gaz, le pétrole et le charbon russes, estimant que les sanctions doivent pouvoir « tenir sur la durée ». « Ça ne sert à rien si dans trois semaines on découvre que nous n’avons plus que quelques jours d’électricité en Allemagne et qu’il faut donc revenir sur ces sanctions », a-t-elle déclaré à la chaîne ZDF. « Nous sommes prêts à payer un prix économique très très élevé » mais « si demain, en Allemagne ou en Europe, les lumières s’éteignent, ça ne va pas arrêter les chars ».

Kiev en colère contre Shell

L’Allemagne importe de Russie 55 % de son gaz, 42 % de son pétrole ainsi que du charbon, une dépendance pour laquelle Berlin a fait son autocritique depuis l’invasion de l’Ukraine mais qui va nécessiter des années pour être réduite.

Mais même si l’or noir de Moscou n’est pas directement sanctionné pour l’instant en théorie, il ne trouve déjà quasiment plus preneur, ce qui perturbe déjà grandement l’offre mondiale. Le britannique Shell est l’un des seuls groupes pétroliers à s’y être risqué la semaine dernière en achetant 100.000 tonnes de brut, suscitant la colère du gouvernement ukrainien.


(SOURCE) : 20minutes.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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