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Une élève commissaire de police mise en examen pour trafic de drogue et révoquée

Elle aurait affirmé qu'elle n'avait pas senti, ni vu, l'imposante culture de cannabis de son compagnon.

Image d'illustration

Une femme de 44 ans a été mise en examen en juin 2021 pour trafic de stupéfiants à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Cette élève commissaire de police qui devait prendre son premier poste au commissariat d’Elbeuf (Seine-Maritime) en juillet dernier, a été révoquée après son passage devant le conseil de discipline de la police nationale révèle Le Parisien. La quadragénaire est soupçonnée d'avoir participé à un trafic de cannabis.

L'enquête concerne un groupe criminel de jardiniers indoor qui travaillaient dans des fermes de cannabis situées dans l’Eure, l’Eure-et-Loir et les Hauts-de-Seine, dans le but d'alimenter les supermarchés de la drogue à ciel ouvert à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Des installations positionnées "à une heure de voiture des plus gros points de deal de la région parisienne", indique une source proche du dossier au quotidien régional.

500 000 euros

Au total, les enquêteurs ont mis la main sur 155 pieds de cannabis et une centaine de kilos d'herbe. La valeur marchande de ces végétaux est de plus de 500 000 euros. Dans cette affaire, les investigations ont débuté en novembre 2020 par un renseignement anonyme. Des surveillances ont été mises en place. Plusieurs maisons qui abriteraient des sites de production de cannabis ont été identifiées, et des suspects ont été interpellés au fil des mois. C'est le cas de Stéphane, un électricien, et sa compagne, une élève commissaire de police, qui vivent dans l’une des bâtisses située à Broué, près de Dreux (Eure-et-Loir).

Dans cette habitation, les enquêteurs ont découvert au rez-de-chaussée, dans une pièce, 36 plants de cannabis précisent nos confrères. 10 kilos d'herbe de cannabis ont également été saisis. 49 autres pieds de cannabis ont été découverts dans une maison de Colombes (Hauts-de-Seine) qui était louée par un coiffeur, soupçonné lui aussi d'être impliqué dans ce trafic.

Il avait prévu de récolter 70 kg d'herbe

Stéphane aurait installé cette culture à son domicile au mois d’août 2020. Il aurait profité de l’absence de sa compagne en formation à l’école des commissaires à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, près de Lyon (Rhône). Le suspect avait prévu de récolter pas moins de 70 kg d’herbe qui lui aurait rapporté 150 000 euros. Face aux policiers, il a assuré que sa compagne n’était pas au courant de ce qu'il avait préparé. Quand elle est revenue vivre à Broué, l’électricien a loué une autre maison pour déplacer son cannabis. Mais la plantation était si imposante qu’il n’a pas pu transférer toute cette végétation.

De son côté, sa compagne a déclaré qu'elle ne revenait au domicile que durant le week-end durant sa formation de commissaire de trois ans, et qu'elle n'aurait jamais senti cette forte odeur de cannabis. « Leur relation amoureuse était terminée mais ils continuaient à cohabiter pour les enfants », a indiqué une source proche du dossier au Parisien. Elle n'aurait pas non plus remarqué l'augmentation de la facture d'électricité. L'administration a choisi de la révoquer avant même son passage devant la justice, considérant donc qu'elle était impliquée - de près ou de loin - dans ce trafic, ou tout au plus qu'elle aurait dû dénoncer son compagnon.


(SOURCE) : actu17.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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