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Toulouse : « passé sous silence », l’hôpital psychiatrique Gérard Marchant théâtre de deux autres fugues de patients dangereux

La fuite de deux autres patients de l'établissement n'a pas été officiellement annoncée.

Image d'illustration

Des évasions en série à Toulouse. Depuis le 19 janvier et la fuite du « cannibale des Pyrénées », interné à l’hôpital psychiatrique Gérard Marchant, d’autres s’en sont suivies, avec celles d’un meurtrier de 48 ans déclaré pénalement irresponsable le 23 janvier et d’un patient de 43 ans mis en examen pour viol. Mais le 2 février, Franceinfo a fait savoir que ces trois évasions n’auraient pas été les seules. En effet, sur une période de dix jours au total, deux autres patients se seraient échappés, mais leur fuite n’a pas été médiatisée et aucune communication autour de celles-ci n’a été diffusée.

Tempête médiatique

C’est le 22 janvier qu’un autre patient potentiellement dangereux aurait échappé à la surveillance des soignants avant d’être retrouvé quelques heures plus tard à trois kilomètres de l’établissement. Le jour même, un autre malade aurait aussi fugué avant d’être retrouvé le lendemain, à 160 km de l’hôpital. Si les cinq hommes ont tous réussi à être appréhendés et remis hors d’état de nuire, leur fuite remet en cause la sécurité et la surveillance de l’établissement Gérard Marchant.

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