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[TOP INFO] « Le wokisme arrive ici ! » : une chapelle classée monument historique taguée par des militants de l’ultra-gauche en Dordogne

Une chapelle du Périgord, datant du XIIe siècle et classée monument historique, a été dégradée en début de semaine par des militants de l’ultra-gauche. Des messages féministes et anarchistes ont été tagué sur les quatre coins de l’édifice.

Image d'illustration

Elle se tient dressée aux abords de la route reliant Bergerac et la commune périgourdine de Mussidan depuis le XIIe siècle. La chapelle de Tresséroux est à la fois discrète et noble lorsque l’on s’y aventure à l’intérieur. Sauvegardé d’une ruine certaine à la fin des années 1990, elle fut restaurée à partir de 1998 par l’association des « Amis de Tresséroux » avant d’être classée monument historique.

Des tags signés de l’ultra-gauche

Elle n’échappera pourtant aux dégradations venues de l’extrême-gauche. Dans la nuit du lundi 21 au mardi 22 février, plusieurs graffitis ont été peints sur les murs extérieurs de la chapelle. « Ni Dieu, ni maître, ni mari », « crève l’Etat patriarcal », « ni patron ni mari », « organise-toi, conspire et attaque ». Des slogans de plusieurs mètres de haut qui ornent les quatre coins de l’édifice, le tout siglé de symboles anarchistes.

« On ne sait pas qui c’est, mais au moins on sait ce qu’ils pensent », murmure un gendarme venu prélever des échantillons de la peinture. Des slogans clairement attribués à l’ultra-gauche et aux mouvances anarchistes autonomes et féministes radicales. Un message virulent, notamment contre l’Eglise catholique. Manque de chance pour eux, la chapelle est depuis sa dernière restauration, désacralisée et n’accueille que des événements culturels. Un lieu de culture attaqué, donc.

« La commune n’a pas les moyens de payer »

Selon les premiers éléments de l’enquête, le méfait se serait produit dans la nuit du lundi 21 au mardi 22 février par « des personnes de passage ». « Peut-être avant minuit », confie un habitant de la commune Les Lèches, auprès de Valeurs actuelles. Les vandales auraient alors profité de l’illumination du bâtiment en début de soirée, visible depuis la route passante, pour repérer leur cible.

Si les dégâts ne sont pas irréversibles pour ce monument de pierre datant de près de 800 ans, ils risquent de coûter cher. « La commune n’a pas les moyens de payer », soupire un habitant de ce village de moins de 400 âmes. La facture pourrait être envoyée à l’organisme de sauvegarde du patrimoine. « Finalement, c’est le contribuable qui paiera », regrette un riverain.

Une émotion partagée par les villageois

Du côté des locaux, l’émotion se fait ressentir, après ces dégradations sur une chappelle qui leur est « chère ». « On a que ça dans notre village », confie-t-on. Plusieurs d’entre eux ont décidé de s’arrêter sur le bord de la route pour constater les dégâts. « Je me sens envahi, je vois le wokisme arriver ici », confie l’un d’entre eux qui y voit des « urbains » qui n’ont « sociologiquement pas leur place dans ce village ». La chapelle est pourtant « très féminine », étant dédiée à « trois sœurs ». De quoi court-circuiter l’argumentaire de ceux qui ont voulu dénoncer « le patriarcat » de l’Eglise.

Surtout, pour un graphiste ayant déjà réalisé des graffitis en milieu urbain, le geste est « impardonnable ». « Autant, je peux comprendre que l’on tague des murs de béton en ville, mais pas les pierres ancestrales », déplore-t-il. Une plainte a été déposée par l’association propriétaire de la chapelle, qui n’a, pour l’heure, pas répondu à nos sollicitations.

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