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Présidentielle : « Les figures d’autorité sont bafouées… » Le Pen, Zemmour et Pécresse en opération séduction auprès des policiers

Les candidats à l’élection présidentielle étaient invités ce mercredi au « grand oral » du syndicat Alliance à Paris

Image d'illustration

L’ESSENTIEL

  1. Le syndicat de police Alliance a convié les candidats à l’élection présidentielle ce mercredi à Paris pour évoquer leur vision de la police.
  2. Valérie Pécresse, Eric Zemmour, Marine Le Pen ont répondu présent pour évoquer leurs propositions.
  3. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, qui représentait le futur candidat Emmanuel Macron, a répliqué aux attaques de ses adversaires.

Une quarantaine de minutes pour convaincre. Les candidats à l’élection présidentielle étaient invités ce mercredi au « grand oral » du syndicat Alliance, l’un des plus importants chez les policiers. Pour lancer la journée au Club de l’Étoile, à Paris, le film Bac Nord est diffusé. « C’est un film saisissant, criant de vérité. Ce film n’est pas une fiction. L’insécurité n’est pas un sentiment, mais la réalité de tous les policiers », assure en prologue Fabien Vanhemelryck. Le secrétaire général d’Alliance regrette que seuls Marine Le Pen, Eric Zemmour, Valérie Pécresse et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin aient répondu favorablement à son invitation.

La gauche a préféré bouder l’événement organisé par ce syndicat –classé à droite et mettant régulièrement en cause la justice– et participer à la présentation du rapport sur le mal-logement présenté par la Fondation Abbé-Pierre au même moment. Jean-Luc Mélenchon n’a pour sa part pas été invité par les policiers. « Il nous traite d’ultraviolents et de factieux tous les quatre matins. Il pratique le "police bashing" pour faire plaisir à son électorat », se justifie Fabien Vanhemelryck. Le candidat insoumis répliquera sur Twitter dans la foulée, qualifiant l’événement de « meeting d’extrême droite indigne d’une police républicaine ».

Discours semblables et attaques unanimes contre Emmanuel Macron

Devant une centaine de policiers, les candidats des droites se succèdent au micro, sans jamais se croiser, pour exprimer leur soutien de la profession. « Toutes les figures d’autorité sont aujourd’hui bafouées. Les policiers sont en première ligne des attaques de terroristes et de caïds », lance la première Valérie Pécresse. La candidate Les Républicains propose de nouveau de « ressortir le Kärcher de la cave » ou les peines plancher.

Eric Zemmour insiste sur « l’immigration, mère de toutes les batailles ». « Le sujet n’est pas de mettre plus de policiers, mais de mettre moins de délinquance dans la rue », dit le candidat Reconquête, promettant « l’immigration zéro ». Dans la foulée, Marine Le Pen détaille de son côté sa promesse de « grande politique sociale » pour la police. « Je serai la présidente de l’autorité retrouvée », ajoute-t-elle.

Les discours et les propositions se rejoignent parfois. Mais à quelques semaines du premier tour, tous s’accordent sur ce point : l’échec du président de la République. « Vous n’êtes pas soutenus par le gouvernement. Christophe Castaner voulait mettre un genou à terre et Emmanuel Macron dénonçait récemment les violences policières. Il n’y a que des violences contre les policiers », avance Eric Zemmour. « Le gouvernement est imprégné par la culture de l’excuse. Je n’accepte pas ce double jeu. Avec moi, le "en même temps", c’est terminé », assure également Valérie Pécresse.

Darmanin dénonce les « phrases chocs et les réponses creuses »

Si Gérald Darmanin est présent ce mercredi, c’est bien pour défendre le bilan du chef de l’Etat. « La réalité des policiers, ce n’est pas les grandes phrases de matamore qui vont l’améliorer, mais le pragmatisme et le concret », insiste le ministre de l’Intérieur. « Emmanuel Macron l’a fait, concrètement et discrètement, peut-être trop discrètement : 10 milliards d’augmentation du budget en cinq ans du ministère de l’Intérieur. Comme en amour, les actes comptent plus que les paroles ».

D’une voix posée, le locataire de Beauvau dénonce ensuite les « phrases chocs et les réponses creuses » de ses adversaires du jour. « Il n’y a pas de baguette magique, la délinquance ne se règle pas à coups de décrets ou de discours », ajoute-t-il, dénonçant « les propos simplistes des polémistes du "y a qu’à faut qu’on" ». Mais sinon, les échanges restent très feutrés. Même les questions des policiers, les mêmes pour chaque intervenant, semblent déjà connues des invités. Dans la salle de cinéma parisienne ce mercredi, chacun est dans son rôle, aucune surprise ne vient bousculer le scénario.


(SOURCE) : 20minutes.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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