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Présidentielle : « Il faut mettre fin à l’impunité » un syndicat de police veut « terroriser les voyous et protéger les victimes ! »

Dans une interview accordée au Figaro, jeudi 10 février, Matthieu Valet, porte-parole du syndicat indépendant des commissaires de police (SICP), évoque des propositions dont l’objectif est de peser dans le débat public.

Image d'illustration

« Ensauvagement » de la société, tirs de mortier, suicide des policiers… Mathieu Valet, porte-parole du syndicat indépendant des commissaires de police (SICP), a répondu aux questions du Figaro, lors d’un entretien publié jeudi 10 février. Il a évoqué diverses propositions, visant à peser dans le débat public, à l’approche de l’élection présidentielle, mais également des élections professionnelles dans la police nationale, qui se tiendront en décembre prochain. L’objectif en substance : « Terroriser les voyous et protéger les victimes ».

« Des individus sans foi ni loi »

Lors de cette interview, Matthieu Valet s’est notamment exprimé au sujet de l’« ensauvagement » de la société ; un terme déjà employé par Gérald Darmanin – le ministre de l’Intérieur – en juillet 2020, comme le rappelle le quotidien national. Que suggère le syndicat policier en la matière ? « La hausse des atteintes aux personnes en 2021 confirme ce constat. Aujourd’hui, pour une chaîne en or, un téléphone portable, une jupe trop courte ou un regard, on peut se faire fracasser à mort par des individus sans foi ni loi », a-t-il d’abord souligné, avant d’évoquer la proposition phare du SICP : qu’il y ait un déferrement de la justice, ainsi qu’une incarcération systématique, pour chacune des agressions physiques et gratuites, ou encore, pour voler quelqu’un.

« Il faut mettre fin à l’impunité »

Après quoi, lors de la même interview accordée au Figaro, le porte-parole du SICP a mentionné la nécessité, selon lui, de proscrire les peines alternatives, à l’instar des travaux d’intérêt général et des stages de citoyenneté, mais également la prison à la maison, au moyen de l’utilisation du bracelet électronique. Pour Matthieu Valet, ces dispositifs « ne servent à rien ». Et de poursuivre, pour étayer son raisonnement : « Il manque aujourd’hui 40 000 places de prison et un voyou doit passer dix fois devant la justice pour aller en prison. L’école du crime, ce n’est pas le fait de mettre des voyous en prison, c’est le fait de laisser des voyous en liberté. »

Autre proposition du syndicat policier : l’instauration de peines minimales dans le Code pénal, au même titre qu’il existe des peines maximales, confie Matthieu Valet, dans les colonnes du journal. Ainsi, concernant les agressions au couteau ou les agressions de policiers, il estime qu’« il faudrait risquer une peine minimale avec systématiquement un mandat de dépôt ». Et d’ajouter : « On ne veut plus de sursis pour ces agressions-là. Des séjours en prison, même courts, ont un effet dissuasif. Il y a un laxisme de certains magistrats qui jugent au nom du peuple français. » Avant de conclure en ces termes : « Il faut mettre fin à l’impunité. »

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