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Présidentielle : Anasse Kazib, le candidat d’extrême gauche sous le coup d’une enquête pour un rassemblement illégal

La justice reproche à Anasse Kazib la tenue d’un rassemblement de 500 personnes dans l’espace public, sans déclaration préalable. Le cheminot dénonce une tentative d’“intimidation”, rapporte Libération.

Image d'illustration

Serait-ce une polémique de plus ? Après une accusation de harcèlement de la part d’une maire, Anasse Kazib est dans le viseur de la justice. Le candidat de Révolution permanente à l’élection présidentielle a récemment reçu une convocation pour se rendre au commissariat du Ve arrondissement de la capitale, le 3 mars. Il est en effet « soupçonné d’avoir commis ou tenté de commettre l’infraction d’organisation d’une manifestation sur la voie publique sans déclaration », rapporte Libération, mardi 22 février. Le parquet de Paris lui reproche des faits survenus le 9 février dernier.

« 500 personnes » devant la Sorbonne

Ce jour-là, le cheminot et candidat marxiste devait tenir un colloque à la Sorbonne pour aborder la campagne présidentielle devant des étudiants. Un exercice auquel se sont déjà prêtés Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot. Mais face à l’affluence inattendue de la conférence, Anasse Kazib a choisi de prendre la parole hors de l’amphithéâtre, trop petit pour accueillir les quelque « 500 personnes » venues assister à l’événement, selon lui. « On s’est exprimé de manière improvisée sur la place devant la Sorbonne », a confirmé le candidat à Libération.

Des « insultes » de la part de « l’extrême droite »

De plus, Libération parle d’une tentative de « l’extrême droite » d’empêcher le colloque d’Anasse Kazib. Des affiches « nauséabondes » auraient été placardées devant la Sorbonne. Il serait possible d’y voir le visage de celui qui se félicite de ne voir aucun drapeau français lors de ses meetings, accompagné du commentaire : « 0 % français, 100 % islamiste. » Ces événements seraient une tentative « d’intimidation », d’après Anasse Kazib. Il a déploré auprès de Libération : « Personne ne nous a appelés après les insultes racistes et islamophobes pour nous soutenir. Maintenant, on convoque un candidat dans une période charnière. » Au 22 février, il n’avait recueilli que 128 signatures, en laissant encore 372 à trouver avant le dépôt des parrainages au Conseil constitutionnel, le 4 mars. Anasse Kazib sera donc convoqué le 3 mars prochain au commissariat du Ve arrondissement de Paris. À cette occasion, il appelle à organiser une manifestation devant l’établissement le même jour. Auprès de Libération, il réclame enfin d’« être respecté et invité comme n’importe quel autre candidat », qui interviendrait à la Sorbonne.

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