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Macron décore discrètement Christine Lagarde, son futur Premier ministre ?

La présidente de la BCE a été promue commandeur de l'ordre national du Mérite par le président. Quelques jours plus tôt, selon Les Echos, Nicolas Sarkozy aurait soufflé à Emmanuel Macron le nom de Christine Lagarde comme potentiel Premier ministre.

Image d'illustration

Emmanuel Macron a décoré le 9 février la présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde, selon Le Figaro et BFMTV. Au cours de cette discrète cérémonie qui n'était pas inscrite aux agendas des deux personnalités politiques, l'ancienne ministre de l'Economie a été promue commandeur de l'ordre national du Mérite, au nom de «sa contribution à la valorisation de l'image de la France».

Or selon Les Echos, Nicolas Sarkozy aurait soufflé au cours d'un déjeuner avec Emmanuel Macron fin janvier le nom de son ancienne ministre comme potentiel chef du gouvernement en cas de réélection du président. «L'actuel président a en tout cas invité l'ancien à déjeuner il y a quinze jours à l'Elysée. Nicolas Sarkozy lui a soufflé le nom de Christine Lagarde comme Premier ministre d'un éventuel second mandat. Depuis, le nom court de fait en macronie. Et dire que Valérie Pécresse attend toujours un signe !», écrit le quotidien économique. 

Contacté par Le Figaro, l'entourage du chef de l'Etat n'a pas confirmé la tenue de la cérémonie en l'honneur de Christine Lagarde. La Banque centrale européenne (BCE) s'est également refusée à tout commentaire.

L'ancienne patronne du FMI avait en outre été interrogée sur l'hypothèse de devenir Premier ministre en janvier sur France Inter : «J'ai un métier, j'ai une fonction. Je suis à Francfort [le siège de la BCE] jusqu'en 2027. Je n'ai pas pour habitude d'abandonner en cours de route, donc... Il y a d'autres gens tellement plus compétents pour faire le job, donc je vais essayer de me concentrer sur ce que j'ai à faire», avait-elle balayé.

La nomination de Christine Lagarde à la tête de la BCE avait divisé la classe politique française 

La nomination en 2019 de Christine Lagarde à la tête de la Banque centrale européenne avait divisé la classe politique française

Par la voix du député Bastien Lachaux, LFI avait fustigé le choix de l'ancienne ministre de l'Economie de Nicolas Sarkozy. «Condamnée par la Cour de justice de la République dans l’affaire de l’arbitrage Tapie, mais dispensée de peine pour sa "réputation internationale" : avec Christine Lagarde à la présidence de la BCE, l’impunité de l’oligarchie règne décidément au cœur de l’UE», avait-il ironisé. Christine Lagarde, avait été jugée coupable en 2016 de «négligence» par la Cour de justice de la République mais dispensée de peine.

Yannick Jadot avait pour sa part critiqué le «casting médiocre» qui voyait Ursula von der Leyen prendre la tête de la Commission européenne et Christine Lagarde diriger la BCE. «C’est une très mauvaise nouvelle pour l’Europe, car ce sont des personnalités de second rang […] On ne voit ni l’intérêt de l’Europe, ni l’intérêt de la démocratie ni celui du Parlement européen», avait-il déclaré.

Le gouvernement et la droite avaient en revanche salué cette nomination. Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, avait alors qualifié Christine Lagarde de «candidate parfaite pour succéder au formidable Mario Draghi». Quant à Valérie Pécresse, cette dernière avait félicité son «amie», voyant dans l'ancienne directrice du FMI une «formidable Grande Argentière européenne».

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