Guerre En Ukraine : John Kerry craint plus pour le « climat », que pour les Ukrainiens !

L’ex-Sénateur démocrate du Massachusetts, John Kerry, s’est présenté contre le président sortant, George W. Bush lors des présidentielles de 2004 et a été défait. Il a été nommé Secrétaire d’État par Barack Obama en 2013, en remplacement d’Hillary Clinton. En 2021, il est devenu l’Envoyé spécial chargé de la lutte contre le réchauffement climatique au sein de l’Administration Biden. Lors d’une interview lundi passé, après avoir fait semblant de s’inquiéter pour la situation des Ukrainiens assiégés, il a fait part de son inquiétude bien plus grande de voir Vladimir Poutine ignorer le réchauffement climatique en Russie !

Par : © Traduction de MAGALI MARC (@magalimarc15) pour Dreuz.info. / Source : Americanthinker | JN-William L.G., Directeur de publication de 01topinfo

Il existe peu de personnalités publiques aussi peu attrayantes que John Kerry (bien que l’on m’ait dit qu’en privé, il pouvait être tout à fait charmant). Il aurait probablement été un aussi mauvais président que MM. Obama ou Biden (bien qu’en matière d’incompétence Joe Biden soit vraiment dans une classe à part) s’il avait été élu en 2004.

Actuellement, John Kerry est le «tsar» du climat, et, à ce titre, lorsqu’il est apparu sur la chaîne BBC Arabic ( NdT: la chaîne de la BBC pour le Moyen Orient) lundi, après avoir exprimé pour la forme, son inquiétude au sujet d’une guerre potentielle en Ukraine, il s’est concentré sur le sujet vraiment important à ses yeux: son inquiétude que la Russie attaquant un pays voisin puisse faire oublier à Vladimir Poutine ses obligations en matière d’énergie verte. Vous savez à quel point la guerre est une entreprise polluante.

L’interview a été enregistrée lundi, mais elle a été diffusée pour la première fois mercredi, un bien mauvais moment.

Voici le passage où, après avoir fait semblant de plaindre les pauvres Ukrainiens, John Kerry est passé aux choses sérieuses (en ce qui le concerne) :

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« Je suis très préoccupé par l’Ukraine, à cause du peuple ukrainien et à cause des principes qui sont en danger, en termes de droit international et de tentative de changer des frontières légales par la force. Je pensais que nous vivions dans un monde qui dirait non à ce genre d’activité. Et j’espère que la diplomatie l’emportera.
Mais les conséquences de la guerre en termes d’émissions polluantes massives sont aussi importantes. On risque de perdre l’attention des gens. (…) L’attention des grands pays sera détournée et je pense que cela pourrait avoir un impact dommageable. J’espère que le président Poutine se rendra compte que dans la partie nord de son pays, 66 % de la nation vivait sur des terres gelées (qui sont) maintenant en train de dégeler, et ses infrastructures sont en danger. Le peuple russe est en danger. J’espère donc que le président Poutine nous aidera à rester sur la bonne voie en ce qui concerne ce que nous devons faire pour le climat. »

J’admets qu’en ce moment, j’ai un brin d’admiration pour John Kerry. Combien d’hommes sont-ils tellement dévoués à leur mission qu’il n’ont pas peur d’avoir l’air idiot en tentant de maintenir l’attention du monde sur la cause qu’ils défendent ?

Toutefois, si M. Kerry avait un peu de bon sens, il n’aurait pas été plus loin que le premier paragraphe qui concerne son inquiétude pour le peuple ukrainien. Il aurait pu dire quelque chose du genre : « Le climat est important mais, pour l’instant, il faut se concentrer sur la prévention de tout conflit. »

Mais, fidèle à lui-même et toujours aussi borné, il n’a pas pu le faire.

Bien sûr, comme pour tous les sujets et pour tous les membres de l’Administration Biden, ses préoccupations sont comme un village Potemkine idéologique.

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Un homme qui, avec sa femme, possédait un yacht et partage actuellement avec elle un jet privé, cinq maisons et d’innombrables voitures, n’est pas du tout préoccupé par le réchauffement climatique. Il s’inquiète seulement de tenir à distance les masses populaires.

Et si ces masses populaires ignares ne peuvent pas circuler parce qu’elles n’ont pas les moyens de mettre de l’essence dans leur voiture, ça lui convient tout à fait.

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