Affaire Epstein : le « rabatteur » français présumé Jean-Luc Brunel retrouvé pendu dans sa cellule, « un coup de massue pour les victimes ! ».

L’agent de mannequin, mis en examen pour “viols sur mineurs”, a été retrouvé mort dans sa cellule de prison de la Santé à Paris, rapporte Le Parisien.

Image d'illustration : © DR

Par : VA

Deux ans et demi après le suicide de Jeffrey Epstein, l’histoire semble se répéter. Selon des informations du Parisien, l’ancien agent de mannequins Jean-Luc Brunel a été retrouvé mort dans sa cellule de la prison de la Santé. D’après les derniers éléments, il a été retrouvé pendu, comme Jeffrey Epstein, vers une heure du matin. Des gardiens l’ont découvert lors de leur ronde de nuit. Il n’a pas pu être réanimé.

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L’information a été confirmée dans la journée par le Parquet de Paris. Une enquête va être ouverte pour connaître les causes de sa mort. Ce décès a pour principal effet la fin de l’action publique dans le dossier, note Le Parisien. D’après un délégué syndical pénitentiaire, « aucun manquement n’a été relevé du côté des agents », ce qui prouverait que Jean-Luc Brunel était « déterminé à passer à l’acte ». Le délégué syndical FO, interrogé par Le Parisien, explique que quatre à six rondes sont menées en moyenne par nuit. Il est passé à l’acte entre deux.

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Coup de massue pour les victimes

Autre information, Jean-Luc Brunel n’était pas dans une cellule spéciale réservée aux personnes dont le risque suicidaire est élevé. Présenté comme un des principaux rabatteurs de Jeffrey Epstein, Jean-Luc Brunel avait été interpellé le 17 décembre 2020 avant d’être transféré à la prison de la Santé. Il avait été mis en examen pour « viols sur mineurs de plus de 15 ans » et « harcèlement sexuel ».

Aujourd’hui, ses avocats évoquent une « détresse » de leur client et répète que l’homme de 75 ans n’avait « cessé de clamer son innocence ». Ils déplorent également le fait que Jean-Luc Brunel ait été réincarcéré « dans des conditions indignes ». Du côté des plaignantes, l’information est accueillie avec dépit. Une de leurs avocates rappelle que « les auditions devant les psychologues, policiers ou juges d’instruction ont eu des répercussions psychologiques ». De nombreuses questions devraient donc rester en suspens.

(SOURCE) : valeursactuelles.com

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