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[VIDEO] « Iel », Eric Zemmour, wokisme : Bolloré sans langue de bois devant le Sénat

À l’occasion d’une commission parlementaire sur la concentration des médias, Vincent Bolloré a été auditionné par le Sénat. Le patron du groupe Canal + a été interrogé sur ses rapports avec Éric Zemmour, rapporte Public Sénat.

Image d'illustration

« Je ne fais pas et je ne ferai jamais de politique », a promis Vincent Bolloré. Face aux sénateurs chargés d’une commission parlementaire sur la concentration des médias, ce mercredi 19 janvier, le patron de grands groupes de presse a dû revenir sur ses rapports avec Éric Zemmour. Comme le rappellent nos confrères de Ouest-France, le Sénat étudie actuellement l’emprise que peuvent avoir une poignée de milliardaires sur la plupart des médias en France.

Bolloré rappelle la polémique du Petit Robert

Le milliardaire breton détient de nombreux médias comme les magazines de Prisma Media, le Journal du Dimanche, Paris Match, ou encore la radio Europe 1. Mais également les deux groupes d’édition Editis et Hachette, ainsi que le groupe de communication Havas. Enfin, Vincent Bolloré est le premier actionnaire de Vivendi-Canal +, dont fait partie CNews. C’est justement sur cette chaîne, dans l’émission Face à l’info, qu’Éric Zemmour officiait avant de se lancer en politique. Vincent Bolloré a d’ailleurs été interrogé sur sa relation avec l’actuel candidat à l’élection présidentielle d’avril prochain

Lors de l’audience relayée par Public Sénat, Vincent Bolloré a indiqué qu’il n’avait déjeuné avec Éric Zemmour « qu’une seule fois ». « Personne n’a l’ambition ou l’intention ou l’erreur d’essayer de faire des chaînes d’opinion, ce n’est pas l’objectif du groupe Vivendi-Canal + », a-t-il également déclaré. Avant de donner en exemple la récente polémique concernant le Petit Robert. En novembre dernier, le pronom inclusif « iel » et ses diverses déclinaisons ont fait leur apparition dans le dictionnaire. À ce sujet, Vincent Bolloré a alors interrogé les sénateurs : « Iel, c’est le Petit Robert, qui est Editis, et Editis c’est Vincent Bolloré, donc je suis woke et déconstructionniste ? »



« Personne n’aurait pu penser… »

Concernant Éric Zemmour, « il publiait des livres à des centaines de milliers d’exemplaires bien avant qu’il ne vienne sur CNews », a pointé Vincent Bolloré, rappelant qu’il était éditorialiste au Figaro. « Comme par hasard, c’est quand il est sur CNews que ça pose problème. » Le grand patron a ensuite assuré qu’il y avait « tellement de courants de pensée » dans les livres et les émissions de ses groupes. Vincent Bolloré a terminé avec une phrase quelque peu évocatrice : « Personne n’aurait pu penser qu’Éric Zemmour deviendrait président de la République. » Le sénateur PS de Paris, David Assouline, l’a immédiatement repris, lui rappelant qu’Éric Zemmour ne l’était « pas encore ».

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