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Seine-Saint-Denis : les urgences pédiatriques de Saint-Denis forcées de fermer par manque de soignants

Le service des urgences pédiatriques de l’hôpital de Saint-Denis était fermé, lundi 3 janvier, détaille le Parisien. En cause : le manque d’infirmières.

Image d'illustration

Depuis ce lundi, la plupart des jeunes patients sont réorientés vers d’autres hôpitaux et centres de santé. En Seine-Saint-Denis, le service des urgences pédiatriques de l’hôpital Delafontaine de Saint-Denis était fermé en ce début de semaine, relate le Parisien, jeudi 6 janvier. En cause : le manque d’infirmières. « Les organismes sont fatigués et les psychismes sont épuisés », a confié à nos confrères Simon Escoda, le chef du service. Aussi, selon ses propres mots, faute de personnel paramédical, les urgences ont mis en place une « procédure d’accueil dégradée ».

Seuls 25 enfants admis aux urgences ce lundi

En effet, ce lundi, aucune des quatre infirmières qui étaient censées venir travailler ce jour-là ne s’est présentée à l’hôpital, nous apprend le quotidien régional. Après plusieurs mois de travail « extrême et très intense » – en raison notamment de l’épidémie hivernale de bronchiolite, très virulente – ces infirmières étaient toutes en arrêt maladie, a fait savoir leur chef de service, dans les colonnes du journal. « À défaut de personnel en nombre suffisant, nous ne sommes absolument plus en mesure d’assurer nos missions de service public », a déploré ensuite Simon Escoda. Avant d’ajouter, toutefois, que « les détresses vitales », « les enfants de moins de 3 mois fébriles », ainsi que « les plaies ouvertes [et] les traumatismes importants » étaient toujours pris en charge par son service.

Ce lundi, seuls 25 enfants ont été admis aux urgences pédiatriques, alors qu’en moyenne, ils sont chaque jour entre 110 et 130 à se présenter, observe le Parisien. Au début du mois de décembre, les membres du personnel de ce service avaient entamé une grève. Ils avaient réclamé une augmentation des effectifs infirmiers, l’arrivée de deux auxiliaires de puériculture et celle d’un brancardier, rappelle le site d’informations. Ce mardi, celle d’un brancardier a été actée, après le déroulement d’un comité d’hygiène, sécurité et conditions de travail (CHSCT) extraordinaire, poursuit le média. Ce mercredi, l’hôpital a précisé que « le service ne [reprendrait] pas son fonctionnement normal avant vendredi matin, voire lundi [10 janvier] ».

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