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Roberta Metsola, une Maltaise antiavortement, prend la présidence du Parlement européen

L’eurodéputée conservatrice a été élue à la tête du Parlement européen, mardi 18 janvier. Au nom de l’alternance, les sociaux-démocrates et les libéraux ont appelé à voter pour elle, malgré ses positions contestées sur l’IVG.

Image d'illustration

Comme on peut le voir sur la vidéo qu’elle a mise sur son site, à chaque fois que Roberta Metsola doit affronter un moment décisif, elle recourt au signe de croix. Ces derniers jours, l’eurodéputée maltaise a dû se signer plusieurs fois, alors que son avenir à la présidence du Parlement européen n’en finissait pas de se décider au cours de réunions entre les conservateurs du Parti populaire européen (PPE), les sociaux-démocrates de S&D et les libéraux de Renew. La dernière a eu lieu lundi 17 janvier dans l’après-midi, et les trois groupes politiques ont enfin trouvé l’accord qui a permis de sceller son sort.

Dans la foulée, Renew, dont les élus macronistes constituent la première délégation, comme les S&D, ont appelé leurs troupes à voter, le lendemain, pour la candidate du PPE et confirmé qu’ils ne présenteraient personne contre Roberta Metsola. Mardi 18 janvier, celle qui est, depuis octobre 2020, la première vice-présidente du Parlement européen et en assure la présidence par intérim depuis le décès de David Sassoli, le 11 janvier, a donc été élue à la tête de l’institution dès le premier tour avec 458 voix. Les deux autres prétendantes – la Suédoise Alice Bah Kuhnke pour les Verts et l’Espagnole Sira Rego pour la gauche radicale – avaient peu de chance de l’emporter. Et le retrait de dernière minute du candidat polonais conservateur Kosma Zlotowski (ECR), une heure avant le scrutin, a joué en faveur de la Maltaise. Pour Roberta Metsola, qui est née il y a quarante-trois ans, le 18 janvier 1979, c’est un joli cadeau d’anniversaire.

« Il est temps que le Parlement européen soit dirigé par une femme », a-t-elle déclaré sur Twitter. Avant elle, deux Françaises, issues des rangs de l’UDF, et donc du PPE, ont accédé à cette fonction : Simone Veil (1979-1982) et Nicole Fontaine (1999-2002).

Comme ses prédécesseures, cette avocate de formation, diplômée du collège de Bruges, peut revendiquer son engagement européen. Elle s’est présentée la première fois aux élections européennes en 2004, mais il lui a fallu attendre 2013 pour être eurodéputée. Depuis, elle s’est investie sur les sujets des libertés civiles, de justice ou encore de corruption, et a su gravir les échelons.

Rares voix discordantes

Comme ses devancières, elle appartient à l’aile la moins conservatrice de son groupe politique et peut à ce titre paraître fréquentable aux sociaux-démocrates ou aux libéraux qui siègent à Strasbourg. Roberta Metsola « est une femme jeune, moderne et progressiste », juge Manfred Weber, le président du groupe PPE. Qu’il s’agisse de l’Etat de droit, de l’immigration ou des droits des communautés LGBT, Roberta Metsola a toujours défendu des positions progressistes. « Elle a des frontières relativement claires avec l’extrême droite, ce qui n’est pas toujours le cas dans sa famille politique », reconnaît l’eurodéputée (La France insoumise) Manon Aubry […]


(SOURCE) : lemonde.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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