France

[France][bsummary]

Europe

[Europe][bsummary]

International

[International][bsummary]

SCI-TECH

[SCI-TECH][bigposts]

Faits divers

[Faits divers][twocolumns]
Suivez nous sur :

Des militants de Génération identitaire rejugés pour avoir organisé une action sur le toit de la CAF de Bobigny

Une vingtaine d’entre eux seront rejugés en appel, lundi 10 janvier, détaille Le Figaro. En mars 2020, ils avaient été condamnés à de la prison avec sursis pour avoir occupé le toit de la CAF de Bobigny.

Image d'illustration

En mars 2020, une vingtaine de militants de Génération identitaire – association aujourd’hui dissoute – avaient été condamnés à de la prison avec sursis. Il leur était reproché d’avoir occupé le toit de la caisse d’allocations familiales (CAF) de Bobigny, une commune située en Seine-Saint-Denis. Ces derniers seront rejugés en appel, lundi 10 janvier, relatent plusieurs médias, parmi lesquels Le Figaro.

« De l’argent pour les Français. Pas pour les étrangers »

Tout avait commencé le 29 mars 2019. Ce jour-là, tôt dans la matinée, 17 hommes et deux femmes qui militaient au sein de cette association d’extrême droite, âgés de 18 à 33 ans, avaient escaladé l’immeuble de la CAF de Bobigny, rappelle le quotidien national. Les membres du groupuscule, friand d’actions coup de poing filmées et grandement diffusées sur les réseaux sociaux, avaient ensuite déployé une banderole sur laquelle était écrit ces quelques mots : « De l’argent pour les Français. Pas pour les étrangers. »

Sur les images diffusées, on pouvait voir un groupe majoritairement masculin, poings levés et fumigènes allumés, en train de scander « Stop, stop, stop immigration », rappellent nos confrères. Finalement, après un certain nombre d’heures passées sur le toit, les 19 militants avaient été délogés par la police. Ensuite, l’établissement avait dû être fermé au public. Toutes les personnes impliquées avaient été forcées de s’expliquer de cette action devant la justice. Initialement, les militants étaient poursuivis pour entrave à la liberté de travail ; toutefois, le délit avait été requalifié en « violation de domicile ».

« Attirer le regard des Français »

Le 13 mars 2020, à l’issue de deux journées d’audience au sein du tribunal correctionnel de Bobigny, ils avaient été condamnés à des peines allant d’un à trois mois de prison avec sursis. Ces militants étaient également dans l’obligation de s’acquitter solidairement de la somme de 2000 euros de dommages-intérêts, au regard du préjudice moral subi par la CAF de Seine-Saint-Denis, commente le site d’informations. A savoir que les personnes impliquées dans cette action ont fait appel de leur condamnation. A l’occasion du procès en première instance, l’un des prévenus avait justifié cette action en mentionnant la volonté d’« attirer le regard des Français ». Et le mouvement d’affirmer en ces termes, pour appuyer son point de vue : « Par cette action symbolique, Génération identitaire réclame la suppression de toutes les aides sociales aux étrangers extra-européens. »

Finalement, deux ans après cette opération – à laquelle ont succédé un certain nombre d’autres actions – le gouvernement avait pris la décision, en mars dernier, de dissoudre cette association, accusée d’« incitation à la discrimination, à la haine et à la violence », mais également d’avoir une « volonté d’agir en tant que milice privée », poursuit Le Figaro. Selon les avocats de ces militants, qui se sont confiés dans la presse, ces derniers abordent la nouvelle audience « sereinement » et « relativement confiants ». Celle-ci se tiendra ce lundi, à la cour d’appel de Paris, dès 13 h 30.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans les commentaires sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à 01topinfo.fr ®