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Crack à Paris : la préfecture dénonce la « virulente opposition » d’Hidalgo et renonce à déplacer les toxicomanes

La préfecture a sévèrement critiqué, vendredi 28 janvier, la position de la maire de Paris qui selon elle va aboutir à une « occupation longue de l'espace public » source de désagréments pour les habitants, rapporte BFMTV.

Image d'illustration

Le déplacement est annulé, mais la bataille politique continue. La préfecture de Paris a annoncé vendredi 28 janvier renoncer à transférer les toxicomanes du quartier de la Villette à une friche SNCF du XIIe arrondissement, relate BFMTV. Elle pointe l’opposition véhémente de la maire de Paris Anne Hidalgo qui avait, la veille, menacé de saisir la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). La préfecture lui renvoie donc la responsabilité des désagréments subis par les habitants du Nord-Est parisien, alors que la maire de Paris avait elle-même mis en cause les services de l’Etat qui « n’assument pas [leur] responsabilité ».

Les solutions rapides et simples, une « illusion »

Dans un communiqué cité par BFMTV, la préfecture de Paris explique que la « virulente opposition de la maire de Paris à tout projet de déplacement des usagers du crack hors de la place Baron », empêche tout projet de déplacement des toxicomanes. Elle y voit pour conséquences que les habitants du secteur « doivent désormais s’attendre à une occupation longue de l’espace public du square »

Anne Hidalgo avait défendu sur BFMTV la mise en place d’une politique de « réduction des risques » avec l’hospitalisation des consommateurs de crack dans des unités spécialisées, plutôt que de « déplacer le problème ». Mais selon la préfecture, « c’est une illusion d’essayer de faire croire que des solutions rapides et simples sont possibles pour permettre à ces personnes de se soigner et de se réinsérer ». « C’est un éternel recommencement, une bataille sans fin », déplore une représente associative d’Aubervilliers, selon laquelle les habitants pourraient se livrer à de nouvelles mobilisations.

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