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Crack à Paris : grand nettoyage sur le campement de la porte de la Villette

Depuis ce lundi matin, les services de la ville de Paris, réquisitionnés par la préfecture de police, détruisent les installations en dur qui ont vu le jour ces dernières semaines sur le campement où sont regroupés les consommateurs de crack.

Image d'illustration

La situation était devenue trop dangereuse aux yeux de la préfecture de police. Depuis 8h30, ce lundi, des agents de la Ville de Paris, réquisitionnés par les services de l’Etat, procèdent à un grand nettoyage du square de la porte de la Villette. Cet espace vert où, fin septembre, les consommateurs de crack qui se trouvaient auparavant aux abords des jardins d’Eole ont été déplacés.

L’opération se mène pour l’heure dans le calme, une cinquantaine de consommateurs sont présents autour d’un feu de camp. Une dizaine de camions de CRS sont sur place pour sécuriser l’opération, ainsi que trois grands camions des services de la propreté de la ville de Paris, pour recueillir les encombrants.

Au fil des mois, ce qui ne devait être qu’une installation temporaire prenait de plus en plus la forme d’un campement pérenne. « Des installations en dur ont été construites semaines après semaines. On en comptait ces derniers jours entre 50 et 70, souligne une source policière. La mairie nettoyait le square de façon hebdomadaire jusqu’à mi-décembre, avec l’appui des forces de police. Mais elle a décidé d’arrêter. »

La Ville s’opposait à la destruction des cabanes

Depuis, Didier Lallement, le préfet de police, demandait à la Ville de Paris de reprendre ses opérations. Et, par la même occasion, de détruire ces sortes de baraquement. Ce que refusait l’hôtel de ville. Alors les services de l’Etat ont décidé de prendre un arrêté, mercredi dernier, pour forcer la main à Anne Hidalgo. « En arriver là est exceptionnel », note un connaisseur du dossier.

Interrogée la semaine dernière au sujet du campement avant que Didier Lallement ne décide d’user de la manière forte, Anne Souyris, adjointe à la maire de Paris en charge de la santé, défendait sa position. « Il y a là des gens en grand danger. Avant de détruire ces cabanes, il faut pouvoir offrir à ces consommateurs des solutions de mise à l’abri, alors que nous nous trouvons en période de grand froid. » Elle soulignait par ailleurs que si les services de la Ville ne démontaient pas ces installations, « nous sommes là tous les matins pour nettoyer le camp. Il en va aussi de la dignité humaine. »

Mais pour la préfecture de police, les enjeux sécuritaires étaient trop grands. « Dans ces conditions, il existait des risques d’incendie importants, pointe cette source policière. Surtout, si les consommateurs ont été regroupés à cet endroit, c’était en partie pour nous permettre de surveiller le trafic. Or celui-ci s’opérait désormais de manière cachée, dans les cabanes. Ce qui nous empêchait de faire notre travail. »


(SOURCE) : leparisien.fr SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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