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SOS Racisme répond à Éric Zemmour qui ne ferait que légitimer « la violence verbale et physique »

Lors d’une interview ce mardi 7 décembre au matin sur BFM TV, le candidat à la présidentielle a condamné fermement les violences, mais aussi rappelé que des gens venaient « pour faire de la provocation ».

Image d'illustration

La guerre des mots est lancée entre Éric 7, ses proches et ses opposants. Mardi 7 décembre au matin, deux jours après son meeting à Villepinte en Seine-Saint-Denis, Éric Zemmour était l’invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV. Il est revenu en long sur les violences qui avaient émaillé l’événement à commencer par la bagarre en fond de salle entre certains de ses partisans et des membres de SOS Racisme. Condamnant « évidemment toutes les violences », le candidat du Parti Reconquête a néanmoins jugé que ces militants étaient des provocateurs et que certains étaient venus là « pour faire de la provocation ».

En milieu de journée, BFM TV rapporte que le collectif a tenu à réagir via un communiqué, stigmatisant d’abord son « esprit de responsabilité » douteux avant de l’accuser de soutenir les faits de violence : « Il n’aura de cesse de poursuivre son entreprise de légitimation de la violence verbale et physique à l’occasion de cette campagne présidentielle et au-delà », attaque le collectif. SOS Racisme est allé encore plus loin en accusant le candidat à la présidentielle d’avoir fermé les yeux sur la présence de personnes « se réclamant du néo-nazisme ». « Comment ont-ils pu entrer dans le meeting ? », s’offusque l’association. Elle a remis en cause l’honnêteté de ses équipes qui n’auraient pas repéré ces éléments.

Un meeting instrumentalisé ?

Face à Jean-Jacques Bourdin, Éric Zemmour a de son côté accusé les militants d’avoir instrumentalisé son meeting en provoquant la violence : « Ils savent très bien qu’ils vont énerver les gens qui sont là, et ils le font pour ça », a-t-il asséné. Une stratégie qui n’a d’autre but que d’attirer l’attention des médias, selon lui, afin de les victimiser. Le candidat à la présidentielle les a ensuite affublés du surnom de « chiens truffiers des subventions » et les médias de « relais complaisants ». Éric Zemmour a fait enfin un parallèle avec le meeting de Jean-Luc Mélenchon, qui se tenait en même temps que le sien, et qui s’est bien passé. Selon lui, c’est parce que ses soutiens ne s’y sont pas rendus : « Imaginez dix types qui seraient venus avec un t-shirt “non à l’islamo-gauchisme”, comment ils auraient été reçus ? »

La veille, plusieurs personnalités de droite avaient déjà dénoncé la présence des militants de SOS Racisme à ce meeting, la qualifiant de « provocation ». Ce fut le cas de Valérie Pécresse, mais également d’Éric Ciotti chez Les Républicains, ou encore de Gérard Larcher et du porte-parole du Rassemblement national, Sébastien Chenu.

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