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Présidentielle 2022 : Macron confirme une « ambition au-delà d’avril prochain »

Emmanuel Macron a refusé de se déclarer officiellement candidat, mercredi 15 décembre sur TF1, mais n’a laissé guère de doute sur sa décision.

Image d'illustration

La candidature d’Emmanuel Macron ne semble plus faire de doute. S’il s’est gardé d’une annonce ferme et claire, mercredi 15 décembre sur TF1, le président de la République a lâché qu’il jugeait ne pas avoir accompli tout ce qu’il voulait faire, et qu’il aurait besoin pour cela d’un quinquennat de plus. « Si vous me demandez si j’ai une ambition au-delà d’avril prochain, à l’évidence », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « Quand j’ai été élu, j’aimais la France. Aujourd’hui, je l’aime encore plus ». Il a cependant refusé de se déclarer officiellement, arguant que s’il était aujourd’hui « un candidat comme les autres », il ne pourrait pas prendre certaines décisions de manière sereine. Je ne suis pas aujourd’hui dans la situation de répondre à cette question.

« Je projette le pays sur 10 ans »

Interrogé sur la réforme des retraites reportée sine die en raison de la crise du Covid-19, Emmanuel Macron a confirmé qu’il y tenait. Confronté à la difficulté de la réaliser en quatre mois, qui plus est pendant une campagne présidentielle, il a reconnu à demi-mot qu’il lui faudrait donc un autre quinquennat. « Je continue à me projeter » a répondu Emmanuel Macron. « Je l’ai déjà dit, on ne réforme pas un pays en cinq ans. Je projette le pays sur 10 ans », a-t-il ajouté. Une affirmation qui risque de faire grincer des dents dans une opposition qui dénonce depuis des semaines un candidat qui avance masqué et utilise ainsi le temps de parole et le rôle du chef de l’Etat pour faire campagne.

Il a d’ailleurs précisé que la nouvelle réforme des retraites ne serait « pas exactement la même que celle qui était envisagée », avec une obligation de travailler plus longtemps. Au cours de deux heures d’entretien, Emmanuel Macron est revenu sur son quinquennat, reconnaissant ici ou là quelques maladresses ou erreurs minimes sur la crise du Covid ou des Gilets jaunes, sans vraiment évoquer de regrets. « Dans certains de mes propos j’ai blessé des gens. Je n’ai pas mesuré les conséquences », a-t-il concédé, tout en critiquant « une société de la décontextualisation ».

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