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Présidentielle 2022 : l’hypothèse Christiane Taubira déjà critiquée à gauche « Une campagne déjà assez compliquée ! »

L’idée d’une candidature de Christiane Taubira pour rassembler la gauche se précise, affirme mercredi 15 décembre BFMTV. L’entourage des candidats de gauche y trouve en revanche de moins en moins d’intérêt.

Image d'illustration

Véritables doutes ou crainte d’une nouvelle concurrence ? Les candidats de gauche et leur entourage commencent en tout cas à mettre en doute l’opportunité d’une candidature de Christiane Taubira. Mercredi 15 décembre, BFMTV affirmait que l’ancienne garde des Sceaux devrait s’exprimer d’ici la fin de la semaine dans une tribune ou une « lettre aux Français ». Une stratégie dite de la « dinde de Noël » qui permet d’être au centre des conversations du réveillon en arrivant le dernier. Si, selon un sondage Ifop, Christiane Taubira apparaît rassembleuse, les autres prétendants ne comptent pas lui ouvrir la voie aussi facilement.

« Une campagne déjà assez compliquée »

« Il ne faut pas trop spéculer sur l’arrivée de Christiane Taubira. Je ne suis pas sûre que ce soit la solution miracle », a ainsi déclaré, mercredi 15 décembre sur BFMTV, Sandrine Rousseau, présidente du conseil politique de Yannick Jadot. « Nous sommes à moins de quatre mois de l’élection et des gens rêvent d’une candidature imaginaire, dont on ne sait rien du programme », a tancé Alexis Corbière (La France insoumise). Elle n’a « ni parti, ni troupes, ni programme » a rappelé aux Echos un soutien d’Anne Hidalgo, ajoutant qu’elle « risque d’ajouter de la confusion à une campagne qui est déjà assez compliquée comme ça ».

Car selon un sondage Opinionway également dévoilé mardi 14 décembre, si Christiane Taubira apparaît comme une candidate de compromis, elle n’est pas particulièrement attendue par l’électorat de gauche. Confrontée aux cinq autres prétendants (avec Arnaud Montebourg et Fabien Roussel), elle ne récolterait que 2 % des voix. Sa présence n’aurait donc de sens que si plusieurs candidats se retirent, dont Yannick Jadot ou Jean-Luc Mélenchon, mieux classés dans les sondages. Or, tous les deux ont affirmé leur opposition à une primaire de la gauche.

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