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[OUI OU NON ?] Nouvelle-Calédonie : Un troisième référendum sur l’indépendance marqué par une faible participation

Les indépendantistes refusent de se rendre aux urnes car, selon eux, la campagne, perturbée par la crise sanitaire, n’a pas pu être équitable

Image d'illustration

Le référendum pour ou contre l’indépendance a donc bien lieu ce dimanche en Nouvelle-Calédonie. Et ce n’est pas moins que la troisième fois que les électeurs se déplacent aux urnes pour donner leur avis sur l’autodétermination de l’archipel. Les 307 bureaux de vote de ce territoire français du Pacifique ont ouvert à 7 heures (21 heures samedi à Paris), mais les indépendantistes ont annoncé qu’ils ne se rendraient pas aux urnes. Ils invoquent l’impossibilité d’organiser « une campagne équitable » dans un contexte de crise sanitaire.

Et ce mot d’ordre semble avoir été suivi. A 17 heures, le taux de participation s’élevait à 41,60 %, selon le Haut-commissariat. Ce chiffre est en très forte baisse par rapport aux deux précédents référendums. Lors de la première consultation, en 2018, la participation à la même heure s’établissait à 73,68 % et elle était de 79,63 % en 2020.

Un important dispositif de sécurité

A la mairie de Nouméa, place des cocotiers, une cinquantaine de personnes faisaient pourtant la queue dès l’ouverture du bureau de vote. Deux policiers étaient également présents. Les autorités ont en effet déployé un important dispositif de sécurité, qui se veut « rassurant » et « dissuasif », de 2.000 gendarmes, policiers et militaires.

Les électeurs ont jusqu’à 19 heures (9 heures à Paris) pour venir dire s’ils souhaitent que la Nouvelle-Calédonie « accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ». Dimanche matin, 184.332 personnes étaient inscrites sur la liste électorale spéciale pour la consultation (LESC).

Le « Non » par deux fois déjà

Dans cet archipel à 18.000 kilomètres de Paris, français depuis 1853 et qui représente l’un des derniers bastions de souveraineté européenne dans la zone après le Brexit, un premier scrutin avait vu le 4 novembre 2018 les pro-français l’emporter par 56,7 % des voix. Mais le Non à l’indépendance ne représentait plus que 53,3 % lors du deuxième référendum le 4 octobre 2020.

Ces référendums s’inscrivent dans un processus de décolonisation entamé en 1988 après plusieurs années de violences entre les Kanaks, peuple premier, et les Caldoches, d’origine européenne. Ces affrontements avaient culminé avec la prise d’otages et l’assaut de la grotte d’Ouvéa en mai 1988 (25 morts).

1 commentaire:

cossiaux a dit…

Il faut vraiment être à la ramasse pour s'imaginer une seule seconde que ces gens vont renoncer aux avantages que leur offre la France.

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