La Madone « transgenre » est une insulte honteuse - 01Topinfo

Indigné la Vierge proposée par une blogueuse italo-allemande. La colère de Fdi et Lega. Fascina (Fi): "Souillé un symbole"

Par : Stefano Zurlo

Il y a la comète, mais sinon il n'y a rien, absolument rien qui renvoie à l'iconographie traditionnelle. Maria a une barbe et une moustache, des cheveux longs, un visage d'homme, l'influenceur Riccardo Simonetti, qui pose satisfait du gimmick qui lui offre un jour de gloire et efface la Madone en version trans.

Nous ne l'avons pas manqué, mais nous pouvions imaginer qu'il arriverait et le pronostic est fait quelques heures avant la fête de l'Immaculée Conception et maintenant dans l'imminence de Noël. Simonetti est crédité en couverture d'un mensuel allemand, sa patrie d'élection, et pendant quelques heures il y a aussi le risque d'un incident diplomatique car les médias relancent l'information que le blogueur - entre autres, un mannequin - serait même un ambassadeur spécial du Parlement européen pour les droits des LGBT. Pour une fois, cependant, Bruxelles s'affranchit d'une provocation aux accents blasphématoires pour beaucoup : « Il n'est pas notre ambassadeur. Même si, rond et rond, il semble qu'il ne soit pas un fanfaron mais un "collaborateur" du Parlement européen.

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Et, en somme, l'affaire d'un cortège de questions relatives et inquiétantes est résolue mais pas non plus. Quel serait, le cas échéant, le rôle de l'influenceur ? Et recevez-vous une compensation pour cette activité ? L'UE y met un morceau pour le moment. D'autre part, l'Europe avait déjà été brûlée la semaine dernière par la diffusion de directives, pour le moins surréalistes, dans lesquelles, au milieu de galipettes et de contorsions en tout genre, il était suggéré de bannir le mot Noël du langage courant, pour le remplacer en course avec un "Joyeuses Fêtes" neutre, et bien d'autres mots très courants pour ne pas heurter la sensibilité des autres cultures. Une thèse bizarre que le pape, à son retour de Grèce à Rome, a qualifiée d'« anachronique ».

Bruxelles a retiré ce livret de politiquement correct, mais maintenant l'obsession de l'inclusion et de la non-discrimination revient à la une du Siegessaule Magazin, un magazine de la communauté queer berlinoise. "Pourquoi ne pourrions-nous pas croire que la Vierge Marie avait une barbe ?", s'interroge l'influenceuse qui nous invite à ne pas monopoliser l'image de la mère de Jésus. Bien sûr, Marie représente le vertige de la miséricorde divine qui donne naissance à un enfant de une femme pour nous sauver tous. Mais la photo, en toute sincérité, finit par se livrer à moitié à une stratégie marketing astucieuse et le reste roule comme un délit qui frappe aussi bien les laïcs que les catholiques. Du coup, la politique tricolore prend le terrain pour stigmatiser l'incursion ainsi décomposée dans la dimension du sacré.

Giorgia Meloni attaque : « Est-ce ainsi qu'un ambassadeur spécial de l'UE pour les droits des LGBT envisage de construire une Europe plus inclusive ? Ce n'est pas en se moquant de la religion, en offensant les fidèles ou en annulant Noël que les droits civiques sont protégés. Quel triste petit théâtre." Dans le même ordre d'idées Matteo Salvini : « Mais est-il possible que certaines personnes ne respectent même pas la Vierge Marie et le Saint Noël ? Ce n'est pas une belle provocation, c'est une insulte honteuse ». «L'ambassadrice de l'UE pour les droits LGBT - note Marta Fascina, députée de Forza Italia et compagne de Silvio Berlusconi - est représentée dans une version transsexuelle honteuse de la Vierge Marie. Dans une course de plus en plus éhontée au politiquement correct, les symboles du christianisme ont même été profanés.

En conclusion, Simonetti peut dire qu'il a atteint son objectif : tout le monde parle de ce cliché et de son auteur, né en Allemagne de parents italiens, et il apprécie sa popularité.

Noël, rappelez-vous, vient pour tout le monde et ouvre un horizon d'espoir à tout le monde, à condition qu'il ne devienne pas un jeu pour affirmer des idéologies à la mode. "Ceci - a expliqué Francesco dans l'avion pour Rome, se référant toujours au document de l'UE alors envoyé au grenier - est une laïcité édulcorée". Intolérante et obscurantiste, sous la patine des bonnes manières.

(SOURCE) : ilgiornale.it SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET