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[VIDEO] « Jamais je ne parlerai avec les fachos ! » : Belattar réagit à la plainte contre lui du média Livre noir

Deux membres de l'équipe du média Livre noir ont porté plainte pour séquestration, extorsion et menaces de mort contre l'humoriste qui les aurait retenus de force dans son théâtre. Yassine Belattar a en retour annoncé avoir déposé une main courante.

Image d'illustration

L'animateur radio Yassine Belattar a annoncé sur Instagram le 20 novembre avoir déposé une main courante contre des membres de l'équipe de la chaîne YouTube Livre noir qui, de leur côté, accusent l'humoriste de violences, déclarant avoir porté plainte contre lui.

T’es recherché par tout le 93, tout Aulnay cherche ton prénom, t’es la prochaine Mila

Le rédacteur en chef du service politique du média en ligne, Jordan Florentin, a en effet expliqué que son caméraman et lui avaient été pris à partie le 19 novembre par Yassine Bellatar et son équipe alors qu'ils assistaient à une représentation de l'humoriste, après avoir réalisé un reportage devant le théâtre où ce dernier se produisait, dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Il a porté plainte pour séquestration, extorsion et menaces de mort : «Yassine Belattar m'a retenu enfermé, grille baissée, pendant une heure dans son théâtre avec mon collaborateur», a-t-il affirmé dans une vidéo, évoquant «une violence psychologique inouïe».


Jordan Florentin assure que Yassine Belattar lui aurait dit «Ferme ta putain de gueule, je discute pas avec des fachos et des nazis !», qu'il l'aurait «clairement menacé de mort» et multiplié à son endroit les intimidations, notamment en lui expliquant qu'il était «recherché par tout le 93». «Tout Aulnay cherche ton prénom, t’es la prochaine Mila», aurait-il par exemple lancé à son interlocuteur. L'équipe du comédien aurait également dérobé la carte SD de l'appareil photo des journalistes. La police serait intervenue vers 1h30 du matin. «Ils ont constaté [la] violence [de Belattar] et ont dû l'empêcher de m'approcher. Ils nous ont escortés jusqu'à un taxi», a ajouté le jeune homme.

Des montages très douteux quand il s'agit des Noirs et des Arabes

La version du déroulé des événements est différente de la part de Yassine Belattar, qui a publié une story sur Instagram pour s'expliquer, précisant avoir déposé «une main courante dans un commissariat». Selon lui, les deux journalistes s'étaient fait passé pour un autre média afin de réaliser leur reportage, intitulé «Yassine Belattar, humoriste ou homme politique ?» «Les deux pseudo-journalistes n'ont même pas de cartes de presse et font des montages très douteux quand il s'agit des Noirs et des Arabes», a avancé l'ancien membre du Conseil présidentiel des villes, voulu par Emmanuel Macron.

Toujours selon Belattar, c'est la police qui aurait demandé aux deux journalistes d'effacer les photos prises à l'intérieur du théâtre, et ce serait l'un des deux mis en cause qui aurait dit à propos de l'humoriste : «Il veut me faire une Mila.» Yassine Belattar a ajouté dans son explication, pour justifier son rejet de Livre noir : «Jamais je ne parlerai avec les fachos. Les silences du monde artistique laisseront une trace indélébile.»

Mila, la jeune femme citée par les protagonistes, connue pour être harcelée en raison de propos contre la religion musulmane, a elle-même réagi à l'affaire : «Ta gueule Yassine et lâche nos vestes, on est fatigué», a-t-elle écrit sur Twitter.


Ce n'est pas la première plainte déposée à l'encontre de Yassine Belattar, qui a déjà réagi publiquement à plusieurs affaires de menaces de mort et de harcèlement moral l'impliquant.

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