France

[France][bsummary]

Europe

[Europe][bsummary]

International

[International][bsummary]

SCI-TECH

[SCI-TECH][bigposts]

Faits divers

[Faits divers][twocolumns]
Suivez nous sur :

[SCI-TECH] On pourrait bientôt parler aux baleines grâce à une intelligence artificielle, selon des chercheurs

(COMMUNICATION) - Pour mener à bien leur projet, les scientifiques doivent emmagasiner quatre milliards de données. Ils en ont pour l’instant 100.000

Image d'illustration

Comment réussir à communiquer avec les baleines ? Une équipe de scientifiques s’est sérieusement posé la question. Dans le cadre du projet CETI (Cetacean Translation Initiative), les chercheurs ont tenté de décrypter le langage des baleines avec l’objectif de pouvoir entamer une conversation et formuler des réponses, rapporte Slate ce vendredi.

On doit le projet CETI à Shafi Goldwass, une informaticienne et experte en cryptographie. Un jour, alors qu’elle écoute un enregistrement audio sur lequel on entend le cliquetis émis par les baleines (également appelé codas), elle fait le rapprochement avec des bruits de circuit défectueux ou du code Morse. Elle lance alors le projet dans le but de comprendre ce que disent ces mammifères marins.



Les scientifiques doivent constituer une base de données importante

Les chercheurs vont avoir recours au traitement du langage naturel (PNL). Il s’agit de décrypter le langage écrit et parlé au moyen de l’intelligence artificielle. En soumettant des codas à un algorithme de PNL, les résultats ont été très bons « du moins pour certaines tâches relativement simples », précise Michael Bronstein, responsable de l’apprentissage automatique pour le projet CETI. Pour pouvoir étudier le langage des baleines, les scientifiques doivent toutefois collecter une importante quantité de données.

Ils ont besoin d’emmagasiner quatre milliards de cliquetis. Ils n’en sont pour l’instant qu’à 100.000. Ces échantillons proviennent du Dominica Sperm Whale Project. Un projet qui a pour objectif de conserver et protéger la population et la diversité culturelle des cétacés. Les scientifiques vont ensuite devoir contextualiser ces codas, car ces derniers n’ont aucun sens sans connaître le contexte dans lequel ils sont émis. C’est la même chose avec le langage humain. Il faudra donc étudier correctement l’habitat naturel des mammifères marins et leur comportement. « Si nous découvrons qu’il y a une civilisation entière sous notre nez, cela entraînera peut-être un changement dans la façon dont nous traitons notre environnement », espère Michael Bronstein.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans les commentaires sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à 01topinfo.fr ®