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Présidentielle 2022 : Anne Hidalgo fustige « les vents mauvais » qui menacent la démocratie

A l’occasion d’un déplacement à Oradour-sur-Glane, vendredi 5 novembre, la candidate socialiste à l’élection présidentielle a enjoint les Français à devenir “des sentinelles, des vigies et des combattants des valeurs républicaines”, détaille 20 minutes.

Image d'illustration

Anne Hidalgo était en déplacement dans le village martyr d’Oradour-sur-Glane, situé en Haute-Vienne, vendredi 5 novembre. La candidate socialiste à l’élection présidentielle de 2022 a saisi l’occasion pour mettre en garde les Français contre les « vents mauvais » qui, selon elle, menaceraient la démocratie, relate 20 minutes. Après avoir visité le mémorial, où 643 personnes ont perdu la vie le 10 juin 1944, massacrées par la division allemande SS Das Reich, la maire de Paris a estimé que « nos démocraties » étaient soumises « à une forme de négation de l’Histoire et de ses heures les plus sombres, presque pour effacer notre responsabilité ». Face à la presse, elle a enjoint les citoyens à rester mobilisés : « Si nous ne sommes pas vigilants, si on laisse l’Histoire faire son travail d’oubli, d’amnésie, alors tout est possible. »

« Tout peut se reproduire »

A en croire Anne Hidalgo, « tout peut se reproduire » à l’avenir, « soit par lâcheté, soit par manque de courage », relayent nos confrères. L’édile parisien s’est ensuite fait plus précis, arguant qu’il existait actuellement en France, « un danger de populisme, de fascisme », face à « notre histoire et cette mémoire ». L’élue a peu après demandé aux personnalités politiques qui s’en rendraient coupables d’« affirmer haut et fort nos valeurs démocratiques ».

Plus tard, à l’occasion d’une conférence de presse, Anne Hidalgo s’est faite plus incisive, n’hésitant pas à cibler Eric Zemmour, observe 20 minutes. « Quand un candidat se permet de dire que le maréchal Pétain et le général de Gaulle c’est la même chose : oui, il y a un vrai risque », a-t-elle estimé, au sujet de l’écrivain et journaliste, qui n’a toujours pas confirmé sa candidature à l’élection présidentielle. C’est dans ce contexte qu’elle a enjoint les Français à devenir « des sentinelles, des vigies et des combattants des valeurs républicaines », au regard de « la gravité du moment que l’on vit », poursuit le média. En fin d’après-midi, la candidate socialiste s’est recueillie un moment devant le tombeau des victimes, haut lieu de mémoire, avant d’y déposer une gerbe et de respecter une minute de silence.

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