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Mathias Vicherat, camarade de promo de Macron à l’ENA élu à la tête de Sciences-Po

Mathias Vicherat, ex-secrétaire général de Danone sans expérience du monde universitaire, a été retenu mardi 9 novembre par le Conseil de l’Institut d’études politiques (IEP) pour diriger Sciences-Po, rapportent les Echos.

Image d'illustration

Le nom du nouveau directeur de Sciences-Po semble déjà connu. Selon les Echos, Mathias Vicherat, ex-secrétaire général de Danone, a été choisi, mardi 9 novembre, par le Conseil de l’Institut d’études politiques (IEP) pour assumer la direction de l’institution. Une nomination qui fait déjà polémique, certains dénonçant le manque d’expérience du lauréat en matière universitaire. Pour ses détracteurs, cette inexpérience aurait été compensée par la proximité de l’ancien condisciple d’Emmanuel Macron à l’ENA avec les hautes sphères politiques. Mathias Vicherat était en effet en concurrence avec Olivier Faron et Christine Musselin.

« Fabricant de yaourts »

Le premier est un ancien enseignant à Sciences-Po fort de 16 ans à la tête d’établissements d’enseignement supérieur. La seconde, également enseignante, est spécialiste des politiques universitaires, précisent les Echos. En revanche, Mathias Vicherat est passé par Danone, la SNCF, ou encore le cabinet de Bertrand Delanoë avant de postuler à la direction de l’IEP. « Il fallait écrire, dans le profil recherché, qu’il n’était pas nécessaire d’avoir une expérience dans l’enseignement supérieur ! », s’était insurgé auprès du quotidien un candidat éconduit. « Finalement il n’y a plus de tabou à ce qu’un fabricant de lessive ou de yaourts dirige un établissement public d’enseignement supérieur », déplorait fin octobre Romain Rancière, économiste, qui briguait également le poste.

Mathias Vicherat n’est pas encore officiellement à la tête de l’IEP. Le Conseil de la Fondation nationale des sciences politiques doit encore valider ce choix, mercredi 10 novembre, rappellent les Echos. La décision sera alors transmise à la ministre de l’Enseignement supérieur. Ce n’est qu’après un décret présidentiel et un arrêté ministériel que la nomination sera confirmée.

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