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Coronavirus : une enseignante suspendue pour avoir refusé de porter le masque, qu'elle juge « incompatible avec l'apprentissage ! »

Convoquée le 15 novembre, Anne-Claire Rossignol, professeur de français au collège dans l'Oise, risque désormais le conseil de discipline et pourrait être radiée de la fonction publique.

Image d'illustration

Un simple geste mais de grosses conséquences. Depuis le 8 novembre, Anne-Claire Rossignol, professeur de français dans un collège de Gouvieux, dans l'Oise, est suspendue de sa fonction par l'Éducation nationale, comme elle l'explique sur son compte YouTube. Son tort ? Avoir décidé de retirer le masque lors de ses cours, car elle le juge «incompatible avec l'apprentissage». «Mardi 19 octobre, j'ai envoyé un courrier au ministre de l'Éducation nationale et au ministre de la Santé. J'ai aussi envoyé ce courrier à toute ma hiérarchie. Je n'ai eu aucune réponse», raconte l'enseignante dans une de ses vidéos.

Mais le jour de son geste, elle reçoit une mesure de suspension temporaire du rectorat. Convoquée le 15 novembre, elle risque désormais le conseil de discipline et pourrait être radiée de la fonction publique, comme elle l'a confié à nos confrères de 20 minutes . «Elle a été suspendue à titre conservatoire, il ne s'agit pas d'une sanction administrative, a précisé le rectorat d'Amiens au Parisien . Elle sera reçue ce lundi 15 novembre par la direction des ressources humaines du rectorat, de manière à poursuivre le dialogue entrepris par sa hiérarchie».

En attendant, Anne-Claire Rossignol continue de se battre pour faire valoir ses arguments. «Je voudrais qu'on reconnaisse que notre profession n'est pas une profession comme les autres. Que l'enseignement est un métier de contact, de relations humaines. Il me semble que les avocats dans leur cour ne plaident pas avec un masque, qu'à la télévision, la personne qui nous présente les informations n'a pas de masque», se justifie l'enseignante.

«Il faut réévaluer le rapport bénéfices-risques pour les élèves»

«Soutenue par les enfants et les parents», l'enseignante de 45 ans jure qu'elle ira au bout de sa démarche. «Je ne me serais jamais autorisé cet acte si je n'avais pas été vaccinée. Je représente un danger moindre», estime-t-elle sur YouTube. Aujourd'hui, la professeur juge que la «balance bénéfices-risques» n'est plus la même. Pour elle, il serait raisonnable de «trouver d'autres solutions», comme se «mettre à distance des élèves» ou «aérer régulièrement les classes».

Le sujet du masque à l'école, pour les élèves comme pour les enseignants, a toujours été sensible. Pas plus tard que vendredi, le président de la commission médicale de l'APHP, Rémi Salomon, a reconnu sur franceinfo que la protection sanitaire «perturbait l'apprentissage du langage et de la lecture pour les enseignants et les enfants». Mais il l'a jugée «logique» et «justifiée» pendant «la période où il y a une montée, où la vague arrive». Alors que les élèves de nombreux départements avaient pu retirer le masque ces dernières semaines, il redevient obligatoire pour tous à partir de ce lundi 15 novembre.


(SOURCE) : Le Figaro SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET

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