France

[France][bsummary]

Europe

[Europe][bsummary]

International

[International][bsummary]

SCI-TECH

[SCI-TECH][bigposts]

Faits divers

[Faits divers][twocolumns]
Suivez nous sur :

Montpellier : un sommet France-Afrique sous tension

Aucun des 54 chefs d’Etat africains ne sera présent à Montpellier, vendredi 8 octobre pour assister au sommet France-Afrique, rapporte Sud Ouest.

Image d'illustration

Par : V.A.

C’est un sommet qui tient lieu de test avant le « vrai » sommet en 2022. Vendredi 8 octobre, pour la première fois depuis le début des sommets franco-africains en 1973, aucun chef d’Etat africain n’assistera au sommet de Montpellier, réservé à la « société civile. », souligne Sud Ouest. « L’avenir de l’Afrique et de la France appartient aux jeunes générations. De Ouagadougou à Montepellier, leurs voix portent un souffle d’espoir, une opportunité historique, celle de pouvoir écrire une nouvelle page de notre relation. Nous y sommes. Écrivons-là ensemble », a tweeté le chef de l’Etat, en déplacement à Montpellier pour l’occasion. Mais ce message amical masque deux crises diplomatiques majeures.

Contre-sommet

Le président français ne peut ignorer que le torchon brûle entre la France et la Mali d’une part, dont le gouvernement vient de convoquer l’ambassadeur français et entre Paris et Alger d’autre part – les avions militaires français n’ont plus l’autorisation de survoler l’espace aérien algérien depuis dimanche 3 octobre. Emmanuel Macron a par ailleurs annoncé prendre part à une « discussion sans tabou » avec les des représentants de la jeunesse du continent noir. Viendront immanquablement des questions sur la collusion supposée de la France avec certains régimes dictatoriaux – en particulier le Tchad – et, plus globalement, sur la stratégie politique de la France au Sahel.

D’autres questions devraient aussi être posées dans le cadre du « contre-sommet » que les militants d’Attac, de Survie et d’autres associations contestataires ont organisé à Montpellier. Enfin, Sud Ouest souligne que le choix d’Achille Mbembé – un intellectuel camerounais de 64 ans peu complaisant avec la France – pour redéfinir les relations franco-africaines ne fait pas l’unanimité. Cette figure des études « postcoloniales », qui a été reçue mardi 5 octobre à l’Élysée pour remettre à Emmanuel Macron son rapport, juge la France « déconnectée » de la jeunesse africaine et « de ses luttes pour la démocratie. » Et l’intellectuel de demander à la France de reconnaître clairement que la colonisation fut « un crime contre l’humanité. » Emmanuel Macron sautera-il le pas ?



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans les commentaires sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à 01topinfo.fr ®