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Frédéric Potier, l’ex-préfet qui veut supprimer la présidentielle

Dans une tribune à Libération ce lundi 25 octobre, l’ex-délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) appelle à supprimer le scrutin présidentiel. Frédéric Potier souhaite ainsi en finir avec l'hyperpersonnalisation des candidats.

Image d'illustration

Par : V.A.

Alors que la campagne présidentielle va s’accélérer ces prochaines semaines en vue du scrutin de 2022, voilà une proposition qui ne passe pas inaperçue. Notamment lorsqu’elle émane d’un ancien fonctionnaire de l’Etat. Frédéric Potier a signé une tribune dans Libération ce lundi 25 octobre intitulée « Pour rompre avec la politique spectacle, supprimons l’élection présidentielle ». Dans ce texte, ce membre de la Fondation Jean Jaurès explique vouloir en finir avec « l’hyperpersonnalisation qui condamne la France à d’éternelles querelles entre des candidats gonflés d’ego et de certitudes ». Selon lui, la vie politique française a été gagnée par une « guignolisation » qui serait devenue « une réalité quotidienne ».



Une plainte contre Eric Zemmour en 2020

Pour sortir de cet état de fait, Frédéric Potier propose de modifier les articles 6 et 7 de la Constitution, pour revenir à une élection du président de la République par un corps électoral composé des élus de la nation (comme en Allemagne ou en Israël). Autre possibilité : l’inversion du calendrier électoral pour que les élections législatives interviennent systématiquement avant l’élection présidentielle.

Frédéric Potier n’est pas un inconnu puisqu’il a notamment été délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah), entre 2017 et 2021. On lui doit notamment une plainte déposée en 2020 auprès du procureur de la République contre Eric Zemmour pour « provocation à la haine raciale ». Il avait reproché au polémiste ses propos contre les migrants mineurs isolés qu’il avait qualifiés de « voleurs », d’« assassins » et de « violeurs » sur la chaîne CNEWS.

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