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Facebook dévoile une liste d’individus jugés “dangereux”, parmi lesquels une vingtaine de Français

Le document, qui avait vocation à rester secret, épingle des individus connus pour adhérer à une idéologie “dangereuse”, comme le négationnisme, le terrorisme djihadiste, ou encore, l’extrême droite, relate Le Parisien.

Image d'illustration

Par : V.A.

Parmi les 4 300 noms que contient cette liste, une vingtaine concerne des citoyens français. Comme l’indique Le Parisien, dans un article publié mardi 19 octobre, ces noms figurent dans un document, non daté, édité par Facebook. Et le réseau social comptait le garder secret, jusqu’à ce qu’il ne soit finalement dévoilé par le magazine The Intercept. Négationnisme, extrême droite, terrorisme, djihadisme… Les individus et organisations qui apparaissent dans cette sombre liste ont été sélectionnés en raison de l’idéologie qu’ils défendent. L’objectif de ce document est notamment d’épauler les modérateurs, dont le travail consiste à supprimer des publications contraires aux règles imposées par le réseau social fondé en 2004 par Mark Zuckerberg.

Les frères Kouachi, Amedy Coulibaly…

Parmi les Français dont les noms sont cités par nos confrères, on retrouve les frères Chérif et Saïd Kouachi, qui ont perpétré l’attentat de Charlie Hebdo en 2015, mais aussi Amedy Coulibaly, qui a pris en otage l’Hyper Cacher de la Porte de Vincennes, ou encore Émilie König et Omar Diaby, recruteurs du groupe État islamique. Des djihadistes morts ou présumés morts. Apparaissent également l’essayiste Alain Soral et Hervé Ryssen, un militant nationaliste incarcéré à l’automne 2020 pour des propos antisémites.

L’entreprise américaine, dont les propos sont repris par Le Parisien, a défendu sa politique de fichage en avançant que « le contenu terroriste n’a pas sa place sur Facebook ». Mais le document ne fait pas l’unanimité. Interviewée par le quotidien, Maître Camille Alligand, avocate en droit pénal, fustige cette démarche, la jugeant « totalement arbitraire ». Selon elle, « [cette liste] porte donc une atteinte disproportionnée à la liberté d’expression ». Toujours auprès du média, la magistrate a par ailleurs pointé une dérive éventuelle : « Générer une surmodération et une forme de censure privée a priori, échappant au contrôle judiciaire ».

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